Le lauréat du prix Nobel Elie Wiesel a menti sur son passé au moment de l’holocauste,” prétend un survivant.
J’écoutais un entretien avec Elie Wiesel tout à l’heure sur Europe 1, ce qui m’a rappelé que j’avais traduit un article à son sujet il y a quelques jours. Si vous n’avez pas entendu ce monsieur à la radio, je vous rassure, il ne profère que des banalités sur le ton docte du vieux sage qu’il n’est pas.
On sait qu’Elie Wiesel, « écrivain » et prix Nobel de la paix est un sioniste ultra, du genre à ressentir une grande souffrance quand on lui parle de ce qu’endure le peuple palestinien. Au point que même les victimes de son idéologie sont sommées de compatir à sa douleur.
Parce que même s’il approuve l’entreprise coloniale sioniste, il est quand même un homme de principes.
La banalité du mal, c’est quelque chose qui concerne Adolf Eichmann et certainement pas lui. En effet, quand on est payé 25 000 dollars pour discourir pendant 45 minutes, rien ne peut être banal puisqu’il faut quand même les meubler ces 45 minutes, non ?.
Mais, figurez-vous que quelqu’un prétend qu’Elie Wiesel est un imposteur. Pas seulement un imposteur au point de vue moral, mais un imposteur au sens propre du terme, c’est-à-dire qu’il aurait usurpé l’identité d’un certain Lazar Wiesel qui était détenu à Auschwitz puis à Buchenwald.
Celui qui soutient cette thèse qu’il va présenter en justice à Budapest en janvier est un certain Nikolaus (Miklos) Grüner, un Juif Hongrois qui s’était lié d’amitié avec un Lazar Wiesel qui était son codétenu et dont le Wiesel que nous connaissons aurait endossé l’identité. Grüner soutient même que le livre de Wiesel « La Nuit » est en réalité l’œuvre de Lazar Wiesel.
Je vous laisse lire l’article qui, s’il n’emporte pas forcément la conviction a de quoi laisser perplexe. Un des arguments de Nikolaus Gruner est l’absence, selon lui, du tatouage qu’infligeaient les nazis sur le bras d’Elie Wiesel.
Pour une fois, ce personnage pas très drôle peut ainsi nous faire rire.
“Le lauréat du prix Nobel Elie Wiesel a menti sur son passé au moment de l’holocauste,” prétend un survivant.
par Stefan J. Bos, BosNewsLife (Hongrie) 18 novembre 2011 traduit de l’anglais par Djazaïri
Budapest, Hongrie (BosNewsLife) – Un rescapé des camps de concentration nazis prétend que le lauréat du prix Nobel de la paix, écrivain à succès et militant des droits de l’homme Elie Wiesel « ment » sur son passé pendant l’holocauste. Après des dizaines d’années de recherches, Nikolaus (Miklós) Grüner a pour la première fois l’occasion de défendre sa thèse, devant un tribunal de Budapest.
Le survivant, âgé de 83 ans, a esté en justice le rabbin Simon Köves pour avoir invité Wiesel en Hongrie en 2009, tout en « sachant que cet homme n’est pas un vértitable survivant de l’holocauste » mais « a volé l’identité d’un détenu. »
Grüner est aussi mécontent d’avoir été accusé par le rabbin de “falsifier l’histoire”, le comparant à l’universitaire Américain Norman Finkelstein qui a écrit « L’industrie de l’holocauste. »
Dans son livre controversé, Finkelstein dit que les dirigeants Juifs alimentent l’antisémitisme européen en essayant de contraindre les banques allemandes et suisses à payer de nouvelles indemnités à ceux qui ont souffert à l’époque du nazisme.
Grüner exige que le rabbin retire ses propos et explique publiquement la “vérité” sur Wiesel, selon un document que BosNewsLife a pu examiner.
PAS DE DOMMAGES ET INTERETS
“Je ne veux pas de compensation financière, mais je veux qu’il [Köves] dise au monde qui est vraiment son ami Elie Wiesel, » a-t-il déclaré dans un long entretien accordé à BosNewsLife, avant une conférence de presse vendredi 18 novembre. «Wiesel n’est pas né en Roumanie ou en Hongrie comme il le prétend et n’a pas été en camp de concentration. Il ne parle même pas hongrois.»
Köves conteste fermement ces accusations. « J’ai passé deux jours avec lui et Wiesel a parlé avec moi en hongrois. Il s’est aussi adressé au parlement en hongrois. Ces allégations sont celles d’un homme âgé qui a une sorte de complexe, » a-t-il dit à BosNewslife. Köves dit ne pas avoir encore été invité [convoqué, NdT] à l’audience au tribunal du 24 janvier.
Le rabbin s’emprese d’ajouter qu’il a bien sûr de la sympathie pour « l’horrible souffrance de Grüner qui a perdu ses parents et un jeune frère dans l’immense complexe des camps de la mort d’Auschwitz-Birkenau en Pologne.
Nikolaus Gruner affirme que “Elie Wiesel a usurpé l’identité de son ami et codétenu en camp de concentration Lázár Wiesel. Les prénoms «Elie» et «Lázár» sont semblables au nom hébreu Eleazar. Grüner laisse entendre que Wiesel a commis une tromperie en se faisant passer pour son ami et ancien codétenu.
“Lázár m’a aide à survivre. Plus tard, Elie Wiesel a publié le livre de Lázár sous son nom à lui. C’était « La nuit » qui a valu à Elie Wiesel – ou quel que soit son vrai nom – le prix Nobel.
NUMERO NAZI
Il se souvient même du N° de Lázár que les nazis lui avaient tatoué sur le bras : A-7713. «C’est en fait une partie du titre du livre que j’espère publier sur l’arnaque Wiesel : ‘identité volée, A-7713.’»
Des photos et une séquence vidéo sont apparues sur internet, dans lesquelles on voit un homme en manches courtes qui ressemble à Wiesel et n’a pas de tatouage visible. Mais Wiesel affirme avoir encore ce tatouage sur son bras.
“Je n’en ai pas besoin pour me souvenir, je pense tous les jours à mon passé,” avait-il dit à des étudiants Américains quand il avait été questionné sur son tatouage. « je l’ai toujours sur le bras – A-7713. A l’époque, nous étions des numéros. Pas de nom, pas d’identité, » avait-il ajouté. Dans d’autres propos pour BosNewsLife, Wiesel a exprimé sa préoccupation devant la montée de l‘extrémisme en Hongrie, avec la montée du parti d’extrême droite, le Mouvement pour une Meilleure Hongrie (Jobbik), qui est maintenant la troisième force politique du pays.
Grüner concède qu’il aurait mieux fait de poursuivre Wiesel directement, mais il soutient que c’est impossible. « Après 26 années de recherches, le tribunal hongrois me donne la première occasion de présenter mon dossier, ce que j’espère bien faire en poursuivant le rabbin, » dit-il.
“Elie Wiesel, qui réside aux Etats Unis est quelqu’un de très difficile à confondre. Le monde entier le protège, depuis Barack Obama [le président des USA] à Angela Merkel [la chancelière Allemande]. Ils ont tous peur que la vérité sorte, à cause du prestige et de l’argent. Je fais aussi pression sue le Bundestag [parlement allemand] pour qu’il me montre les archives sur le passé de Wiesel. »
L’ami de Wiesel, Köves, oppose que l’écrivain n’a rien à cacher. «Comment peut-on voler l’identité de quelqu’un ? Il a reçu le prix Nobel pour ses livres, pas pour ce qu’il a été ou pour son lieu de naissance.»
Pendant les dix jours qu’avait duré cette marche épuisante, en partie à pied, en partie dans des wagons découverts, plus de la moitié des détenus avait péri, dont Abraham, le frère aîné de Lázár Wiesel. Nous nous maintenions au chaud en nous étendant contre les cadavres, » explique Grüner.
LIBERATION AMERICAINE
A découvrir aussi
- Devant la justice pour avoir crié: "Sarkozy, je te vois !"
- Le super-ordinateur japonais "K" perd la 1ère place du Top-500 mondial
- Les scientifiques ont appris à cultiver la viande artificielle
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 47 autres membres