LE PACTE AVEC LE DIABLE : Netanyahu veut dialoguer avec les Frères musulmans
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est dit prêt au dialogue avec les courants islamiques qui sont montés à la suite des révolutions arabes, notamment avec les frères musulmans en Egypte.
Dans une interview à la chaine AlArabiya, Netanyahu a dit : « Je suis prêt à dialoguer avec n‘importe quelle partie qui respecte le droit de mon peuple et de mon Etat à l’existence ».
Il a déploré la chute du régime de Hosni Moubarak. « Je respecte le Président égyptien Hosni Moubarak, il a favorisé la paix entre l’Egypte et Israël depuis 30 ans », a-t-il dit.
Il a toutefois ajouté que « ce qui se passe en Egypte reflète la volonté du peuple égyptien, mais le gouvernement transitoire a exprimé clairement son engagement dans l’accord de paix avec Israël et c’est ce que nous avons constaté réellement ».
Concernant les efforts de l’Autorité palestinienne pour avoir une reconnaissance internationale d’un Etat palestinien en septembre prochain, Netanyahu les a qualifiés de grand défi.
« Franchement, nous sommes prêts aux négociations, et je suis prêt à s’asseoir à la table des négociations avec le Président Abbas sans conditions préalables ». a-t-il poursuivi.
Selon lui, la colonisation ne doit pas être une pierre d’achoppement devant les pourparlers de paix. « Les colonies ne couvrent que 2% de la Cisjordanie, et elles n’entraveront pas l’établissement d’un Etat Palestinien ».
A la question de savoir sa position face à la situation en Syrie, le Premier ministre israélien a dit : « Nous n’intervenons pas en Syrie mais ceci ne signifie pas que nous ne sommes pas inquiets. Nous voulons garder la situation calme au front pour aller ensuite vers une paix officielle avec la Syrie. Je pense que la jeune génération en Syrie mérite un avenir meilleur ».
Netanyahu a espéré qu’aucune personne en Syrie ne participe à réchauffer le front entre son pays et « Israël », et que ni le Hezbollah ni l’Iran ne le feront également pour détourner l’attention internationale de ce qui se passe en Syrie. Ceci aura de mauvaises répercussions sur les peuples libanais et syriens et sur le processus de paix ».
Abordant la question iranienne, le dirigeant israélien n’a pas écarté l’option militaire. « L’option militaire devra aller de pair avec les sanctions économiques, si celles-ci ne réussissent pas ».
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