LE PETIT SARKO EX AMBASSADEUR EN IRAK QUI PARLé L ARABE : L’ex-ambassadeur de France en Tunisie Boris Boillon interpellé avec 350.000 euros en liquide

Selon Médiapart, en partance pour Bruxelles, où il réside désormais, Boris Boillon, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée et ambassadeur de France en Tunisie a été interpellé par la douane à la gare du Nord le 31 juillet.
“un homme d’une quarantaine d’années, athlétique, vêtu d’un jean et d’un polo”. Dans son sac, ils font une drôle de découverte : 350.000 euros et 40.000 dollars en liquide. Il était sans document d’identité ni téléphone portable.
“Surpris et effrayé” , il nie dans un premier temps posséder plus de 10.000 euros en liquide sur lui. Car la loi est claire : au-delà de cette somme, le transfert d’argent entre pays de l’Union européenne nécessite une déclaration préalable, sous peine “d’une amende égale au quart de la somme sur laquelle a porté l’infraction ou la tentative d’infraction”.
“Le service de police judiciaire de la douane a été saisi et une enquête est en cours. Elle devrait notamment déterminer l’origine des fonds”, précise Mediapart.
Celui qui avait beaucoup fait parler de lui lors de son séjour à Tunis et qui était surnommé par par Nicolas Sarkozy “mon petit arabe” et Mouammar Kadhafi “mon fils” a confié aux douaniers (d’après le procès verbal de son audition consulté par Mediapart) : “J’ai oublié mes documents d’identité en Belgique. Je suis venu ce matin à Paris, juste pour la journée parce que justement je n’étais pas à l’aise avec cet argent qui était stocké en partie dans mon bureau et une autre partie dans une mallette qui était enterrée à côté de ma cave, et je voulais régulariser la chose au plus vite”.
Boillon, affirme que l’argent proviendrait d’une rémunération de ses activités en Irak et non de la vente de tableaux ou de fonds secrets : “Je pensais qu’il était plus facile depuis la Belgique de régulariser la situation de ces fonds”.
Lors de son audition, l’ancien diplomate, désormais résident belge reconverti dans les affaires, a tenté de justifier le transports de ces fonds par sa volonté d’ouvrir une filiale en Belgique de son entreprise de consulting Spartago.
Il affirme que cette somme lui vient de ses activités auprès de sociétés irakiennes, qui lui ont été rémunérées en “numéraire” à Paris en raison du sous-développement du système bancaire en Irak.
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