Le président russe Dmitri Medvedev n'approuverait pas l'adoption d'une résolution à l'ONU contre la Syrie
Le président russe Dmitri Medvedev a déclaré mercredi qu'il n'approuverait pas l'adoption d'une résolution à l'ONU autorisant le recours à la force en Syrie, arguant que la coalition occidentale ne respectait pas les décisions du Conseil de sécurité au sujet de la Libye.
"Je ne soutiendrai pas une telle résolution (autorisant le recours à la force pour protéger les civils) même si mes amis me le demandaient, a-t-il déclaré devant 800 journalistes, lors de sa première conférence de presse de cette ampleur depuis son arrivée au Kremlin en 2008.
M. Medvedev a expliqué qu'il s'opposerait à un tel texte, car la résolution 1973 autorisant le recours à la force contre le régime de Mouammar Kadhafi ainsi que la précédente, condamnant la répression en Libye, avaient été piétinées par les Occidentaux.
Le président (syrien Bachar) al-Assad a annoncé des réformes. Il faut faire en sorte que ces réformes soient effectives, et non pas essayer de faire pression avec des résolutions car, en règle générale, ça n'apporte rien, a estimé M. Medvedev.
La semaine dernière une source diplomatique russe avait indiqué que la Russie était opposée à un débat au Conseil de Sécurité de l'ONU sur la situation en Syrie, alors que des puissances occidentales tentent d'y obtenir une condamnation du gouvernement syrien.
La Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, s'était abstenue le 17 mars de faire usage de son droit de veto lors du vote de la résolution 1973 qui a autorisé l'intervention d'une coalition internationale en Libye contre le régime du colonel Kadhafi pour protéger les civils.
Depuis Moscou a vivement critiqué les bombardements de la coalition en Libye, jugeant qu'elle outrepassait le mandat défini par les Nations unies.
"Je ne soutiendrai pas une telle résolution (autorisant le recours à la force pour protéger les civils) même si mes amis me le demandaient, a-t-il déclaré devant 800 journalistes, lors de sa première conférence de presse de cette ampleur depuis son arrivée au Kremlin en 2008.
M. Medvedev a expliqué qu'il s'opposerait à un tel texte, car la résolution 1973 autorisant le recours à la force contre le régime de Mouammar Kadhafi ainsi que la précédente, condamnant la répression en Libye, avaient été piétinées par les Occidentaux.
Le président (syrien Bachar) al-Assad a annoncé des réformes. Il faut faire en sorte que ces réformes soient effectives, et non pas essayer de faire pression avec des résolutions car, en règle générale, ça n'apporte rien, a estimé M. Medvedev.
La semaine dernière une source diplomatique russe avait indiqué que la Russie était opposée à un débat au Conseil de Sécurité de l'ONU sur la situation en Syrie, alors que des puissances occidentales tentent d'y obtenir une condamnation du gouvernement syrien.
La Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, s'était abstenue le 17 mars de faire usage de son droit de veto lors du vote de la résolution 1973 qui a autorisé l'intervention d'une coalition internationale en Libye contre le régime du colonel Kadhafi pour protéger les civils.
Depuis Moscou a vivement critiqué les bombardements de la coalition en Libye, jugeant qu'elle outrepassait le mandat défini par les Nations unies.
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