LEPEN JUNIOR : Délinquance étrangère" : Guéant ressort les vieilles ficelles de l'UMP
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a dit jeudi 22 décembre sur Europe 1 sa volonté de "prendre des mesures spécifiques" pour lutter contre la "délinquance étrangère", exprimant sa volonté de faire adopter une loi sur le sujet.
Ce texte viserait à la possibilité d'accompagner d'une interdiction de séjour toute condamnation pénale pour des étrangers installés en France "depuis peu de temps" et sans "attache familiale", a précisé le ministre.
Exceptions
"Ce n'est pas du tout le retour de la double peine, mais je fais un constat : c'est que la délinquance étrangère (...) est supérieure à la moyenne enregistrée dans notre pays", a déclaré le ministre.
Il a expliqué qu'une étude de l'Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) allait "bientôt" permettre de "quantifier" le phénomène. "Il faut donc prendre des mesures spécifiques", a argumenté le ministre. "Il n'est pas question d'appliquer ce régime à des personnes qui disposeraient d'une carte de séjour en France, qui auraient une famille, des enfants, etc", a dit le ministre. Elle pourrait en revanche s'appliquer à "quelqu'un qui est en France depuis peu de temps, qui n'a pas d'attache familiale".
Une peine "en fonction de la gravité des faits commis"
Pour tout individu dans ce cas qui se rendrait coupable de faits de délinquance, "il est normal qu'il soit privé de l'autorisation qui lui a été donnée de séjourner dans notre pays pour quelques temps au moins en fonction de la gravité des faits commis", selon Claude Guéant qui "espère bien faire adopter" ce texte.
Claude Guéant a également confirmé son intention d'étendre l'application des peines plancher aux réitérants et non plus seulement aux récidivistes, c'est à dire aux personnes condamnées pour d'autres types de délits que ceux pour lesquels elles sont de nouveau jugées.
Un texte "dans l'esprit de ce que propose l'UMP"
Ces deux sujets ont été abordés mardi soir lors d'un dîner avec des parlementaires UMP. Selon le député Eric Ciotti, spécialiste de la sécurité à l'UMP, il s'agit de "pistes pour améliorer la lutte contre la délinquance, notamment cette délinquance d'habitude". "Ce sont des pistes pertinentes que je soutiendrai et que je suis prêt à porter à l'Assemblée nationale", a commenté le parlementaire.
L'extension des peines-plancher est "dans l'esprit de ce que propose l'UMP", avait de son côté déclaré Bruno Beschizza, secrétaire national du parti présidentiel.
Ce texte viserait à la possibilité d'accompagner d'une interdiction de séjour toute condamnation pénale pour des étrangers installés en France "depuis peu de temps" et sans "attache familiale", a précisé le ministre.
Exceptions
"Ce n'est pas du tout le retour de la double peine, mais je fais un constat : c'est que la délinquance étrangère (...) est supérieure à la moyenne enregistrée dans notre pays", a déclaré le ministre.
Il a expliqué qu'une étude de l'Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) allait "bientôt" permettre de "quantifier" le phénomène. "Il faut donc prendre des mesures spécifiques", a argumenté le ministre. "Il n'est pas question d'appliquer ce régime à des personnes qui disposeraient d'une carte de séjour en France, qui auraient une famille, des enfants, etc", a dit le ministre. Elle pourrait en revanche s'appliquer à "quelqu'un qui est en France depuis peu de temps, qui n'a pas d'attache familiale".
Une peine "en fonction de la gravité des faits commis"
Pour tout individu dans ce cas qui se rendrait coupable de faits de délinquance, "il est normal qu'il soit privé de l'autorisation qui lui a été donnée de séjourner dans notre pays pour quelques temps au moins en fonction de la gravité des faits commis", selon Claude Guéant qui "espère bien faire adopter" ce texte.
Claude Guéant a également confirmé son intention d'étendre l'application des peines plancher aux réitérants et non plus seulement aux récidivistes, c'est à dire aux personnes condamnées pour d'autres types de délits que ceux pour lesquels elles sont de nouveau jugées.
Un texte "dans l'esprit de ce que propose l'UMP"
Ces deux sujets ont été abordés mardi soir lors d'un dîner avec des parlementaires UMP. Selon le député Eric Ciotti, spécialiste de la sécurité à l'UMP, il s'agit de "pistes pour améliorer la lutte contre la délinquance, notamment cette délinquance d'habitude". "Ce sont des pistes pertinentes que je soutiendrai et que je suis prêt à porter à l'Assemblée nationale", a commenté le parlementaire.
L'extension des peines-plancher est "dans l'esprit de ce que propose l'UMP", avait de son côté déclaré Bruno Beschizza, secrétaire national du parti présidentiel.
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