les cyber-attaques sur l'Elysée en provenance de Turquie
les pirates ayant attaqué l'Elysée au mois de mai ne seraient pas Chinois, ni Russes mais Turcs.
Ce sont des attaques qui avaient été passées sous silence mais le Télégramme de Brest révélait hier que le site de la Présidence de la République avait été victime à deux reprises de pirates informatiques en 2012.Des cyber-attaques majeures puisque la dernière en date -qui s'est produite entre l'élection de François Hollande et sa prise de fonction- a forcé les services gouvernementaux à passer trois jours à reconstruire, de fond en comble, les systèmes d'information de l'Elysée. En mai, ces modifications avaient été présentées aux personnels de l'Elysée comme liées à la passation de pouvoir entre les équipes Sarkozy et Hollande.Concernant la provenance des attaques, le Télégramme de Brest avait simplement mentionné des intrusions en provenance "d'alliés" de la France.D'autres avaient évoqué la piste de la Chine. On sait que les services secrets chinois ont développé une expertise certaine dans le domaine et ont été accusés à plusieurs reprises de tentatives -parfois abouties- de piratage informatiques d'institutions publiques ou de grandes entreprises occidentales. La Chine avait ainsi été soupçonnée du piratage du réseau du Ministère de l'Economie l'an passé dans l'objectif de se procurer des documents sur l'organisation du G20.Dans le cas des attaques récentes sur l'Elysée, impossible toutefois de parvenir à savoir si les pirates sont simplement issus de groupes nationalistes turcs ou s'ils auraient des liens avec les services secrets ou des organes gouvernementaux turcs.
Les hackers nationalistes turcs s'en étaient déjà pris à des sites français l'hiver dernier lors du vote de la loi sur la pénalisation de la négation du génocide arménien. Le site du Sénat ou celui de la députée UMP Valérie Boyer (à l'origine de la proposition de loi) avaient été piratés au moment de Noël.
Les hackers nationalistes turcs s'en étaient déjà pris à des sites français l'hiver dernier lors du vote de la loi sur la pénalisation de la négation du génocide arménien. Le site du Sénat ou celui de la députée UMP Valérie Boyer (à l'origine de la proposition de loi) avaient été piratés au moment de Noël.
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