Liban: Berry redoute "un nouveau Sykes-Picot" dans la région
Evoquant la crise syrienne, le président du Parlement Libanais Nabih Berry en a appelé à "la conscience syrienne et à la conscience arabe pour mettre fin à ce bain de sang" en prônant le dialogue. Le chef du Législatif s'est dit par ailleurs "désolé de ne pas voir un rôle arabe suffisant pour une fin heureuse à la crise syrienne." Pour le dirigeant chiite, le but de ce qui se passe en Syrie est d'arriver à "un nouveau Sykes-Picot", en allusion aux accords signés en 1916 (lors de la Première Guerre mondiale) entre la France et la Grande-Bretagne, prévoyant le démantèlement de l'empire ottoman et le partage du Moyen-Orient en zones d'influence entre ces puissances.
Le président du Parlement a assuré par ailleurs que le sommet des Non-Alignés en Iran a souligné le rôle de la mission du nouvel émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Ibrahimi, dans le but d'ouvrir la voie au dialogue pour que les Syriens décident eux-mêmes de leur sort.
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