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L’ordre : détruire à distance sans effusion de sang

L’ordre : détruire à distance sans effusion de sang

L’Iran a repoussé la cyberattaque contre le réseau informatique de plateformes pétrolières maritimes projetée, comme il le prétend, en Israël et réalisée à travers la Chine. Le fonctionnement des systèmes de liaison a été troublé mais le réseau n’a pas été endommagé parce qu’il n’était pas connecté à Internet. Or, les experts soulignent que cela ne garantit pas la protection contre les cyberattaques.

En 2010 le virus Staksnet a frappé les serveurs isolés des combinats iraniens d’enrichissement de l’uranium et même de la centrale nucléaire à Bushehr et la mise en exploitation de la centrale a été ajournée.

Les conséquences de la cyberattaque contre l’Iran en mai dernier ont été sérieuses. Plusieurs entreprises pétrolières et le principal terminal d’exportation ont été arrêtés, le réseau intérieur du ministère du pétrole a été paralysé. Les Iraniens ont perfectionné le système de protection contre ces attaques et le préjudice est cette fois minimal, explique l’expert en sécurité informationnelle Alexandre Pissemski.

« Les Iraniens déploient depuis le printemps les efforts substantiels en vue de protéger leurs actifs IT et interdisent l’accès depuis internet. L’incident printanier s’est produit lorsque l’accès aux réseaux était possible. Aujourd’hui la plupart des systèmes critiques en sont, le plus probablement, débranchés ».

Selon Alexandre Pissemski, dans de tels cas il est possible de lancer un virus par le biais du personnel.

« Un collaborateur peut insérer à l'aide d'une clef USB un programme nocif pour contaminer les réseaux ouverts où travaille le personnel et pénétrer ensuite des ordinateurs contaminés dans les systèmes organisés plus fermés ».

Le virus Staksnet a contaminé plus de la moitié du parc d’ordinateurs en Iran et les médias mondiaux ont attribué cette attaque virale contre les installations nucléaires iraniennes, à Israël. Il existe des preuves indirectes.

Il est impossible d’établir si Israël se dresse derrière l’actuelle attaque dont l’itinéraire chinois est probable, estime Alexandre Pisemski.
Les cyberattaques contre l’Iran deviennent de plus en plus fréquentes : il y en a eu plusieurs ces derniers mois. Tout porte à croire qu’une guerre virtuelle à distance est sans effusion de sang sera poursuivie. Pour assurer sa protection dans cette guerre, le pays entend renoncer à internet et passer à un réseau national fermé. Les utilisateurs iraniens sont mécontents en attribuant ces mesures à une forme de censure.



10/10/2012
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