Maroc: la police disperse violemment une manifestation
La police marocaine a dispersé des centaines de jeunes qui tentaient d'organiser une manifestation dimanche à Casablanca, faisant plusieurs dizaines de blessés, rapportent les médias occidentaux, se référant à un porte-parole du Mouvement du 20 février, Abdelmounaim Ouhetti.
"La police a été déployée dans toutes les rues avoisinantes du boulevard sur lequel devait se tenir la manifestation. Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées", a-t-il indiqué.
Selon une source policière, "29 personnes ont été légèrement blessées, dont plusieurs représentants des forces de l'ordre".
Les Marocains sont descendus dans les rues pour exiger des réformes politiques.
Les autorités considèrent ces manifestations comme non autorisées.
Le roi Mohammed VI du Maroc a annoncé en mars dernier "une réforme constitutionnelle globale" dont l'objectif est de renforcer la démocratie dans le pays. La réforme est censée "renforcer le statut du Premier ministre en tant que chef du pouvoir exécutif pleinement responsable des activités ministérielles", ce qui devrait, selon le roi, assurer "le principe de la séparation et de l'équilibre des pouvoirs".
Toutefois cette initiative est insuffisante aux yeux du Mouvement du 20 février. Même si le pouvoir du roi du Maroc est formellement limité par la constitution, le monarque conserve en fait des pouvoirs très importants, comme celui de dissoudre le parlement ou de déclarer l'Etat d'urgence. Il a également le dernier mot dans la nomination des membres clés du gouvernement.
"La police a été déployée dans toutes les rues avoisinantes du boulevard sur lequel devait se tenir la manifestation. Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées", a-t-il indiqué.
Selon une source policière, "29 personnes ont été légèrement blessées, dont plusieurs représentants des forces de l'ordre".
Les Marocains sont descendus dans les rues pour exiger des réformes politiques.
Les autorités considèrent ces manifestations comme non autorisées.
Le roi Mohammed VI du Maroc a annoncé en mars dernier "une réforme constitutionnelle globale" dont l'objectif est de renforcer la démocratie dans le pays. La réforme est censée "renforcer le statut du Premier ministre en tant que chef du pouvoir exécutif pleinement responsable des activités ministérielles", ce qui devrait, selon le roi, assurer "le principe de la séparation et de l'équilibre des pouvoirs".
Toutefois cette initiative est insuffisante aux yeux du Mouvement du 20 février. Même si le pouvoir du roi du Maroc est formellement limité par la constitution, le monarque conserve en fait des pouvoirs très importants, comme celui de dissoudre le parlement ou de déclarer l'Etat d'urgence. Il a également le dernier mot dans la nomination des membres clés du gouvernement.
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