Maroc : les Casablancais de nouveau dans la rue pour exiger des réformes
Au Maroc, 3 000 personnes sont de nouveau descendues dans la rue le 26 février à Casablanca pour demander plus de démocratie, la réforme de la Constitution et dénoncer la corruption d'une partie de la classe politique. Un nouveau rassemblement est prévu ce dimanche 27 février, cette fois, dans la capitale, Rabah.
« Le peuple ensemble pour une réforme de la Constitution » scandent les manifestants. Les slogans sont les mêmes qu’il y a six jours : trois mille personnes sont redescendues dans la rue samedi. Comme Anas, responsable ressources humaines dans une entreprise, beaucoup estiment que le pouvoir n’a pas saisi le message.
« La marche du 20 février, dit-il, c’était de dire au régime qu’il faut engager des réformes de fond avant que ce ne soit trop tard comme en Egypte et en Tunisie, et le régime ne peut pas comprendre cela ».
Parmi ces réformes, celle de la Constitution pour limiter le pouvoir du roi et augmenter celui du peuple. Ali, 24 ans, brandit une pancarte qui dit « rien ne nous arrêtera » : « Je suis là pour demander un vrai régime démocratique, et plus ce système de corruption. Même la justice est corrompue. Dans les tribunaux on est obligé de payer les juges pour que nos dossiers soient examinés, ce n’est pas normal !!!»
Et une semaine après le début de la mobilisation, le gouvernement n’est plus le seul qu’on critique. Peu à peu, la parole se libère. « Ce n’est pas normal, fustige Anas, qu’un roi qui se dit le roi des pauvres, a une fortune de plus de 40 milliards de dollars, alors que les Marocains aujourd’hui, plus de 40%, vivent en de çà de la pauvreté. Cela est une grande aberration à notre époque ».
Au bout de trois heures, les manifestants sont finalement dispersés dans le calme. Il n’en a pas été ainsi à Agadir dans le sud du pays. En effet, une dizaine de personnes ont été arrêtées et deux hospitalisées suite à des coups de matraques sur la tête. Enfin à Dakhla au Sahara Occidental, un festival de musique a tourné à l’émeute, preuve de la tension dans le pays. Et la mobilisation continue puisque ce dimanche, un appel national a été lancé pour manifester dans plusieurs villes du royaume dont la capitale Rabat.
« Le peuple ensemble pour une réforme de la Constitution » scandent les manifestants. Les slogans sont les mêmes qu’il y a six jours : trois mille personnes sont redescendues dans la rue samedi. Comme Anas, responsable ressources humaines dans une entreprise, beaucoup estiment que le pouvoir n’a pas saisi le message.
« La marche du 20 février, dit-il, c’était de dire au régime qu’il faut engager des réformes de fond avant que ce ne soit trop tard comme en Egypte et en Tunisie, et le régime ne peut pas comprendre cela ».
Parmi ces réformes, celle de la Constitution pour limiter le pouvoir du roi et augmenter celui du peuple. Ali, 24 ans, brandit une pancarte qui dit « rien ne nous arrêtera » : « Je suis là pour demander un vrai régime démocratique, et plus ce système de corruption. Même la justice est corrompue. Dans les tribunaux on est obligé de payer les juges pour que nos dossiers soient examinés, ce n’est pas normal !!!»
Et une semaine après le début de la mobilisation, le gouvernement n’est plus le seul qu’on critique. Peu à peu, la parole se libère. « Ce n’est pas normal, fustige Anas, qu’un roi qui se dit le roi des pauvres, a une fortune de plus de 40 milliards de dollars, alors que les Marocains aujourd’hui, plus de 40%, vivent en de çà de la pauvreté. Cela est une grande aberration à notre époque ».
Au bout de trois heures, les manifestants sont finalement dispersés dans le calme. Il n’en a pas été ainsi à Agadir dans le sud du pays. En effet, une dizaine de personnes ont été arrêtées et deux hospitalisées suite à des coups de matraques sur la tête. Enfin à Dakhla au Sahara Occidental, un festival de musique a tourné à l’émeute, preuve de la tension dans le pays. Et la mobilisation continue puisque ce dimanche, un appel national a été lancé pour manifester dans plusieurs villes du royaume dont la capitale Rabat.
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