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La situation sécuritaire à Bani Walid, en Libye, demeure toujours catastrophique, en l’absence de tout effort visant à mettre terme à l’effusion de sang.

La militante libyenne Fatima Ben Niran,a dévoilé ,lors d’un entretien téléphonique accordé à Echorouk,depuis la Tunisie, d’horribles détails racontés par sa famille à Bani Walid, tout en niant que les forces gouvernementales qui mènent les attaques armées.

« Je jure que ce qui est commis à Bani Walid, est plus pire et tragique que les massacres commis à Gaza, au motif que les habitants de la région défendent leur honneur usurpé ». « Ce sont les fruits de la mise en œuvre de la décision 7, tracé par les milices, qui ont vivement ciblé Baní Walid, depuis le 2 octobre », a avancé amèrement Mme Ben Niran.

« Les dépouilles sont étendues un peux partout dans les ruelles de la ville, les vestiges des femmes et enfants coupés, sont propagés, un blocus un été imposé, à l’aide des Lacrymogènes, internationalement interdites », s’exclama amèrement la militante libyenne, notant que les gangs armés, ont tellement exécuté leurs compatriotes, en collusion avec de hauts responsables.

Pour rappel, au moins, 26 personnes ont péri, lors des affrontements sanglants, survenus, samedi, entre les formes gouvernementales libyennes et des groupes armés, à Bani Walid, l’ancienne bastion du colonel assassiné Mouammar Kadhafi.