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Les négociations sur la livraison à l'Iran de systèmes de missiles de DCA S-300 se poursuivent, a déclaré mercredi à Bratislava au correspondant de l'IRNA, Mikhaïl Dmitriev, directeur du Service fédéral russe de coopération technique et militaire soulignant que Moscou honorerait son contrat.
"Les contrats ont été signés et sont en vigueur, ils n'ont pas été résiliés", a indiqué M.Dmitriev.

"Les livraisons n'ont pas encore commencé", a-t-il précisé.

Les spécialistes estiment que d'après leurs performances techniques, les S-300 dépassent les Patriot américains déployés, outre aux Etats-Unis, dans nombre de pays du monde, y compris en Israël.

Le ministre russe des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a récemment déclaré lors d'une conférence de presse après une rencontre avec le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Catherine Ashton à Moscou que " la Russie ne prend jamais « d’actions menant à la déstabilisation de telle ou telle région. Toutes les livraisons d’armes russes à l’étranger suivent la nécessité de strictement respecter ce principe. » ".

Le chef de la diplomatie russe d’ajouter : "les exportations russes d'armes sont fait en gardant à l'esprit cette règle générale."

Le président du Conseil de la Fédération de Russie Sergey Mironov, a déclaré pour sa part cette semaine que son pays allait agir en conformité avec les articles du contrat qu'elle a signé avec l'Iran et livrer les missiles S-300.

Mardi, l'Iran a exhorté la Russie à ne pas céder à la pression de l'Occident et à livrer à la République islamique des systèmes antimissiles sol-air S-300, a déclaré mardi le porte-parole de la diplomatie iranienne Ramin Mehmanparast lors d'une conférence de presse.

"L'Iran s'attend à ce que la Russie ne cède pas à la pression de la part des autres pays", a indiqué le diplomate en espérant que "le problème sera résolu dans le cadre des ententes antérieures".

Téhéran déclare que les systèmes S-300 pourraient protéger ses sites nucléaires des attaques aériennes.

La Russie et l'Iran avaient conclu un accord prévoyant la fourniture à Téhéran de cinq systèmes antimissiles S-300.

La 15 février, le directeur-adjoint du Service fédéral pour la coopération militaire et technique (SFCMT), Alexandre Fomine a déclaré que des insuffisances techniques ayant été découvertes en matière de fréquences radio et qu'elles étaient actuellement corrigées par des spécialistes russes.

Le système de missiles sol-air S-300 est destiné à la protection des grands ouvrages industriels et des centres administratifs, des bases militaires et des postes de commandement.

Les S-300 sont capables de détruire les missiles balistiques, les missiles de croisière et d'abattre les avions à une distance de 150 km et à une altitude allant jusqu'à 27 km.