Moscou hostile au projet de résolution européenne sur la Syrie
La Russie ne pense pas qu'il soit nécessaire de demander au Conseil de sécurité de l'Onu d'examiner la situation en Syrie et qualifie de "néfaste et inopportun" le projet de résolution proposé par les pays européens contre Damas, a indiqué vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
"Nous sommes persuadés que la situation en Syrie diffère foncièrement de celle qui prévaut en Libye. Nous croyons également que les autorités syriennes ont l'intention d'engager des réformes. Les événements en cours dans ce pays ne se prêtent pas à une appréciation unidimensionnelle", a-t-il déclaré aux journalistes, précisant qu'il serait erroné de rejeter toute la responsabilité sur les seuls dirigeants de Damas.
Selon le chef adjoint de la diplomatie russe, "il n'y aucune raison de saisir le Conseil de sécurité de l'Onu".
"Il s'agit d'une situation intérieure que le gouvernement syrien - et nous en sommes convaincus - est parfaitement capable de maîtriser", a-t-il conclu.
Lundi 23 mai, l'Union européenne a inscrit le président syrien Bachar el-Assad sur la liste des responsables du pays visé par les sanctions en vigueur depuis le 10 mai. Ces mesures prévoient un embargo sur les livraisons d'armes, l'interdiction de visa pour 13 membres du gouvernement et le gel de leurs avoirs en Europe.
"Nous sommes persuadés que la situation en Syrie diffère foncièrement de celle qui prévaut en Libye. Nous croyons également que les autorités syriennes ont l'intention d'engager des réformes. Les événements en cours dans ce pays ne se prêtent pas à une appréciation unidimensionnelle", a-t-il déclaré aux journalistes, précisant qu'il serait erroné de rejeter toute la responsabilité sur les seuls dirigeants de Damas.
Selon le chef adjoint de la diplomatie russe, "il n'y aucune raison de saisir le Conseil de sécurité de l'Onu".
"Il s'agit d'une situation intérieure que le gouvernement syrien - et nous en sommes convaincus - est parfaitement capable de maîtriser", a-t-il conclu.
Lundi 23 mai, l'Union européenne a inscrit le président syrien Bachar el-Assad sur la liste des responsables du pays visé par les sanctions en vigueur depuis le 10 mai. Ces mesures prévoient un embargo sur les livraisons d'armes, l'interdiction de visa pour 13 membres du gouvernement et le gel de leurs avoirs en Europe.
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