VOCOMIXVSHOLLAND

VOCOMIXVSHOLLAND

Moscou ne participe pas au projet de défense anti-missile de l'OTAN

De nouvelles négociations ont eu lieu entre la Russie et l'OTAN, notamment, lors de la réunion de Lisbonne, au sujet de la création du projet de défense anti-missile, sans aboutir, pour autant; à un résultat tangible, d'autant plus que les deux parties ne semblent pas être décidées à coopérer sur l'affaire.  Quelques jours après la nouvelle année chrétienne, le Conseil de l'OTAN et la Russie ont procédé, à Bruxelles, à des consultations, avec l'objectif de  former un bouclier anti-balistique commun, pour protéger l'Europe devant des attaques éventuelles par missiles. Ces pourparlers ont été effectués, dans le but de trouver une issue à la mise à exécution des accords conclus, lors de la réunion OTAN/Russie, à Bruxelles, pour créer un système commun de défense balistique. Le chef adjoint de l'état-major général des Forces armées russes, Valeri Guerassimov, assumait la présidence de l'équipe de négociations russe. Il est vrai que les experts militaires estiment qu'étant donné la sensibilité de l'affaire, Moscou et Bruxelles ne peuvent pas parvenir, dans un court délai, à un résultat précis et commun. Certains sont d'avis qu'il existe, encore, l'éventualité de trouver des voies permettant une coopération étroite sur le bouclier anti-balistique. Il y a, pourtant, quelques raisons qui ont affaibli la possibilité d'un accord commun OTAN/Moscou, sur le déploiement d'un système anti-balistique commun. Primo, les deux parties divergent sur leur évaluation de la menace et de la source de la menace balistique pour l'Europe. Moscou ne considère pas l'Iran comme le principal danger balistique menaçant la  sécurité de l'Europe; il y a même, en Russie, des personnes qui estiment qu'aucun danger n'existe de la part de l'Iran, pour le continent européen, alors  que, pour l'OTAN, surtout, les Etats-Unis, l'Iran s'avère la première et principale menace balistique. Par ailleurs, il paraît difficile qu'un accord soit conclu entre les deux parties, sur les principes et la structure du système anti-missile européen. La Russie estime que tout système, (bouclier anti-balistique russe et celui de l'OTAN), doit être formé, selon des critères distincts, ce qui a été, d'ailleurs, évoqué, à maintes reprises, par le Président russe, Dmitri Medvedev, lors de la réunion de Lisbonne. Autrement dit, les Russes veulent que le bouclier anti-balistique de l'OTAN se déploie sur ses frontières et celui de la Russie, sur les frontières russes. Dans ce droit fil, le représentant de la Russie à l'OTAN, Dmitri Rogozine, a rappelé que l'OTAN a proposé, à Moscou, la création de deux structures de défense, européenne et russe, mais que la Russie a refusé l'idée de la formation d'un système de défense anti-balistique européen. Rogozine a annoncé, le mardi 8 mars, qu'un accord entre l'OTAN et Moscou ne verra le jour que si le système de défense balistique de l'OTAN n'affecte pas la puissance nucléaire russe. Il semble, donc, que l'affaire de la défense balistique s'avère le plus important sujet de différends entre la Russie, l'OTAN et les Etats-Unis. Les responsables russes ont, à maintes reprises, averti que, si les Etats-Unis et l'OTAN déploient leur système anti-balistique, près des frontières russes, Moscou aura certainement une réaction appropriée!


09/03/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 51 autres membres