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Le Chef de la diplomatie iranienne a, encore une fois, demandé l'arrêt immédiat des exactions d'Israël, dans la Bande de Gaza. Mercredi, dans un entretien téléphonique avec ses homologues, syrien, libyen, turc et japonais, Manoutchehr Mottaki a dénoncé l'apathie des instances internationale, notamment, de celle du Conseil de sécurité de l'ONU, durant ces deux dernières semaines, vis-à-vis de la tragédie de Gaza. "L'arrêt immédiat des opérations militaires du régime sioniste, la réouverture des passages et l'accélération de l'acheminement des aides humanitaires internationales vers Gaza, avec, en toile de fond, la contribution à la reconstruction de Gaza, constituent le cadre fondamental pour régler la crise sévissant à Gaza.", a constaté le ministre des Affaires étrangères. Son homologue syrien, Walid Mouallem, a, pour sa part, réitéré l'impératif de la pérennité des consultations régionales. La réhabilitation des droits de la nation palestinienne, tout en prenant en compte les points de vue du Hamas, constitue l'unique voix menant au retour au calme à Gaza. Selon le Chef de la diplomatie libyenne, Abdelrahman Mohamed Shalqam, le projet de résolution préparé s'articule sur les trois axes de l'arrêt des opérations militaires, la réouverture des passages et la facilitation de l'acheminement des aides humanitaires. Le ministre nippon des Affaires étrangères a exprimé la profonde inquiétude de son pays, quant à la crise prévalant à Gaza. Le Chef de la diplomatie turc, Ali Babacan, qui se trouve, à New York, pour assister à la réunion du Conseil de sécurité, s'est déclaré très préoccupé par les conditions alarmantes sévissant à Gaza, notamment, le bombardement d'une école, à Jabalia, rappelant qu'il fallait prendre totalement en considération les points de vue du Hamas dans les prises de décision.