Netanyahu a donné son feu vert à l'assassinat de Mabhouh
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rencontré les membres d'un commando, au quartier-général du Mossad à Tel Aviv, avant qu'ils ne se rendent à Dubaï pour tuer le haut responsable du Hamas, Mahmoud Al-Mabhouh, rapporte le Sunday Times dimanche.
Netanyahu a été accueilli début janvier par le chef des services secrets israéliens, Meir Dagan, et informé des projets d'assassinat du responsable du Hamas, indique l'hebdomadaire britannique se référant à des sources proches du Mossad non identifiées.
Le Premier ministre israélien a alors donné son feu vert à la mission, "qui n'était pas considérée comme trop compliquée ou risquée", poursuit le journal.
"D'habitude, lors de telles occasions, le Premier ministre déclare +Le peuple d'Israël vous fait confiance. Bonne chance+", précise le journal dominical.
Les traces de brûlures retrouvées sur le corps de Mahmoud Al-Mabhouh, indiquent qu'il a été immobilisé par un pistolet paralysant, tandis que du sang dans son nez suggère qu'il a pu être étouffé, indique le journal.
Ce meurtre survenu le 20 janvier a provoqué des tensions diplomatiques entre Israël et quatre pays européens (la Grande-Bretagne, l'Irlande, la France et l'Allemagne) dont les passeports ont été utilisés pour l'opération.
Interpol a publié des avis de recherche à l'encontre de onze personnes pour ce meurtre.
Aucun gouvernement n'a accusé directement "Israël" d'être responsable de l'opération, alors que le chef de la police de Dubaï Dahi Khalfan Tamim a affirmé que "le Mossad était à 99% impliqué" dans l'assassinat du responsable du Hamas.
Le même quotidien a également souligné que les agents se seraient entraînés dans un hôtel de Tel Aviv.
Par ailleurs, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Dani Ayalon a estimé que l'utilisation de passeports européens pour assassiner le dirigeant au Hamas ne provoquerait pas de crise diplomatique entre "Israël" et ces pays.
Selon la radio publique israélienne, rapportant les propos d'Ayalon, "Israël ne s'attend pas à une crise avec certains pays européens à la suite de l'assassinat de Mabhouh, parce qu'il n'a rien à voir avec cet incident", évoquant les relations communes entre "Israël", la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne au niveau de la lutte antiterroriste. 'Pour cette raison les relations d'Israël avec ces pays se poursuivront et prendront plus d'ampleur"
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