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BRUXELLES (AP) -- Les ministres européens des Affaires étrangères, réunis mardi à Bruxelles, ont affirmé qu'ils ne soutiendront pas une action militaire contre l'Iran, mais qu'ils souhaitent poursuivre les discussions pour essayer de résoudre la crise liée au programme nucléaire iranien.

Le chef de la diplomatie britannique, David Miliband, a déclaré qu'après les pourparlers qui ont eu lieu samedi à Genève, c'est désormais à l'Iran de répondre aux demandes des pays impliqués dans ce dossier et du Haut représentant pour la politique étrangère de l'Union européenne Javier Solana. Ils appellent Téhéran à suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium, mais l'Iran refuse.

M. Miliband a précisé que la Grande-Bretagne et les autres pays impliqués dans les négociations avec l'Iran sont «à 100% tournés vers une résolution diplomatique» dans ce dossier.

Les ministres européens des Affaires étrangères ont discuté mardi avec M. Solana de la rencontre de samedi, où peu de progrès ont été enregistrés.

Les Etats-Unis et Israël n'ont pas écarté la possibilité d'une action militaire contre l'Iran si Téhéran ne suspend pas ses activités d'enrichissement d'uranium.

Selon M. Miliband, Téhéran doit répondre «sérieusement» aux questions concernant son programme nucléaire.