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Obama prépare le Congrès pour une confrontation avec les Israéliens

Obama prépare le Congrès pour une confrontation avec les Israéliens
C'est du jamais vu. L'administration américaine se prépare à une éventuelle confrontation avec sa consœur israélienne, sur fond de «processus de paix» et de la solution des deux états au conflit israélo-palestinien.

Selon le quotidien israélien Haaretz, au cours des dernières semaines, des responsables américains ont informé les hauts responsables démocrates du Congrès de préparer le terrain pour la possibilité de désaccords avec Israël sur le processus de paix, selon des informations récemment reçues.
L'administration américaine s'attend à ce que le Premier ministre israélien tente de la contourner en se ralliant le soutien du Congrès.

Le message que les fonctionnaires de l'administration ont transmis à la présidente du Congrès, Nancy Pellosi est qu'Obama est attachée à la sécurité d'Israël et a l'intention de poursuivre l'accord d'assistance militaire qui a été signé par son prédécesseur, George W. Bush.

Toutefois, Obama estime que la solution à deux États est au centre de sa politique au Proche-Orient, comme il l'a rappelé dans un discours prononcé en Turquie, le lundi. Il a l'intention de demander à ce que Netanyahu remplisse tous les engagements pris par les précédents gouvernements en Israël: accepter le principe d'un État palestinien, le gel des activités de colonisation, l'évacuation des avant-postes illégaux et fournir une assistance économique et sécuritaire à l'Autorité palestinienne.

Les fonctionnaires de l'administration Obama ont également indiqué au Congrès que les Palestiniens seront à leur tour tenus de s'acquitter de leurs obligations conformément à la Feuille de route et au processus d'Annapolis.

Selon les rapports reçus à Tel-Aviv, l'administration américaine n'est pas préoccupée par les récentes déclarations faites par le ministre des Affaires étrangères israélien, Avigdor Lieberman, appelant à un rejet du processus d'Annapolis.

Elle va attendre la rencontre qui va avoir lieu avec Netanyahu lui-même quand il viendra à Washington le mois prochain.
Interrogé sur les dernières déclarations de Lieberman, Washington répond avoir d'autres idées, comme le rapporte le porte-parole du Département d'Etat Robert Wood, celles d'orienter les pourparlers stagnants sur la poursuite de la solution des deux États.

Selon Wood, l'envoyé spécial d'Obama pour le Moyen Orient, George Mitchell, sera en visite dans la région la semaine prochaine afin de "poursuivre les discussions sur la façon de parvenir à un bilan positif en faveur de la solution à deux États: "Nous allons entendre les commentaires des différentes parties sur la manière dont ils évaluent les choses" a signalé Wood, reconnaissant que la situation est complexe.

Selon des sources à Washington, le Président Obama n'a pas prévu de visiter l'entité sioniste en Juin, ni établi des plans clairs pour Netanyahu, en visite à Washington en Mai.

Il s'attend à ce que le cabinet Netanyahou décrète sa politique étrangère officielle.

Par ailleurs, l'administration Obama n'est pas opposée à la reprise des négociations entre Israël et la Syrie, mais insistent sur le fait que la piste syrienne ne soit pas utilisée à Tel-Aviv, comme un moyen de se soustraire à des obligations contractées par Israël dans le cadre du processus d'Annapolis.

De plus, Obama n'est pas pressé de mettre les États-Unis en tant que médiateur entre Israël et la Syrie. La participation américaine, qu'Israël et la Syrie considèrent essentielle pour le progrès de fond, reste subordonnée à des progrès dans le dialogue entre Washington et Damas signalent des responsables américains.

En ce qui concerne l'Iran, l'administration Obama est en train de préparer le terrain pour une politique de la distinction entre le droit de l'Iran d'avoir la technologie nucléaire, y compris l'enrichissement de l'uranium sous contrôle international, et la construction d'une arme nucléaire.

Côté israélien, le chef de la diplomatie a monté d'un cran son discours refusant l'ingérence des autres dans les affaires israéliennes:"«Nous ne nous sommes jamais ingéré dans les affaires des autres et nous nous attendons à ce que les autres ne nous attendent pas avec un chronomètre à la main», a-t-il dit aux membres de son parti Israël Beïtenou lors d'une conférence.

Libermann a également dit que le monde était disposé à écouter ses idées, accusant ses détracteurs d'attaquer ses positions pour marquer des points à l'étranger.

" ces déclarations ( de Lieberman) sont à l'origine de graves dommages à Israël, surtout concernant ses liens avec l'administration américaine" a affirmé l'un de ses membres Yohanna Plesner.

"A un moment aussi délicat, lorsque les liens israélo-américain sont sur le point d'être redéfinis, Lieberman porte atteinte à la relation et met en péril l'engagement de l'Amérique à soutenir Israël. Lieberman doit comprendre que l'état de diplomatie ne peut pas être gérée comme une branche d'Israël Beïtenou ", a-t-il dit.


10/04/2009
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