Obama sous le feu concernant la baisse du dollar
Dans le genre de déclaration pour démentir le remplacement futur du dollar et pour annoncer que les USA veulent un dollar fort, cet article du Financial Time en est la parfaite illustration. Cette article ne contient en effet que des effets d'annonces et de beaux discours qui contrastent fortement avec les réunions au sommet et les agendas tout ce qu'il y a de plus concret mis en place par un certain nombre de pays pour sonner le glas du dollar.
Le baisse du dollar US sonne la charge aux critiques de l'administration Obama et alimente les préoccupations croissantes concernant l'érosion potentielle du statut de la monnaie de réserve Américaine.
Les Républicains ont mis en avant l’effondrement du dollar comme une preuve du déclin de la puissance des Etats-Unis.
Mercredi, Sarah Palin, ancienne candidate républicaine à la vice-présidence, a cherché à lier le déclin du dollar à la hausse de la dette des Etats-Unis et à sa dépendance du pétrole étranger. « Nous pouvons en voir les effets avec le prix de l'or, qui a atteint aujourd'hui un niveau record en réponse aux craintes au sujet de l’affaiblissement du dollar, » a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Avec d'autres nations exprimant également des inquiétudes concernant la faiblesse du dollar, l'administration est à la peine pour montrer qu'elle comprend les responsabilités qui se présentent pour régler le problème de la monnaie de réserve mondiale et de les prendre en charge.
« Il est très important pour les Etats-Unis que nous continuons à avoir un dollar fort, » a dit ce week-end le Secrétaire au Trésor, Tim Geithner. « Nous reconnaissons que le rôle important du dollar dans le système implique des charges et des responsabilités particulières pour nous et nous allons faire tout le nécessaire pour nous assurer que nous maintenons le niveau de confiance. »
L'angoisse existentielle au sujet du dollar - qui a chuté de 11,5% dans les échanges commerciaux au cours des six mois derniers - se prolonge au delà des idéologies des cercles politiques conservateurs.
La semaine dernière, Robert Zoellick, président de la Banque Mondiale, a averti que « les Etats-Unis auraient tords de prendre pour acquis la place du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale prédominante. »
Une grande partie des discussions actuelles font écho à la réponse politique traditionnelle des USA à chaque fois que la devise se déprécie.
Mais elle est maintenant accompagnée des avertissements des créanciers de l'Amérique, beaucoup d’entre eux laissent clairement entendre qu’ils envisagent de grands achats des biens corporels Américains tels que les propriétés et les entreprises.
« Le dollar a toujours joué le rôle de testostérone dans la classe politique Américaine, » a dit Norm Ornstein, analyste vétéran au très conservateur Enterprise Institute conservateur.
« Cette fois, il y a peut être un débat légitime à avoir concernant le statut du dollar en tant que monnaie de réserve, mais Sarah Palin n'a pas la qualification pour y participer. » Alors que la dernière chute du dollar attire l'attention, les analystes déclarent qu'elle doit être mise dans son contexte. Sur une base commerciale, le dollar est essentiellement revenu au niveau où il était au début de la crise financière, le 9 Août 2007, selon les données de la Reserve Fédérale.
Tandis que les prix de l'or grimpent, les mesures du marché financier contre l’inflation n'ont pas eu leurs effets. Le rendement sur 10 ans est de 3,18 %.
En effet, les analystes déclarent que la baisse du dollar vient plus de l’appétit croissant des investisseurs pour le risque et des perspectives à la hausse des taux d'intérêt.
« La première raison du déclin du dollar est la normalisation des marchés, » a dit Ken Rogoff, professeur à Harvard et ancien économiste principal au FMI. « La crise financière a probablement avancé l’échéance ou le dollar ne sera plus dominant – la ramenant probablement de 75 ans à 40 ans. »
Les Républicains ont mis en avant l’effondrement du dollar comme une preuve du déclin de la puissance des Etats-Unis.
Mercredi, Sarah Palin, ancienne candidate républicaine à la vice-présidence, a cherché à lier le déclin du dollar à la hausse de la dette des Etats-Unis et à sa dépendance du pétrole étranger. « Nous pouvons en voir les effets avec le prix de l'or, qui a atteint aujourd'hui un niveau record en réponse aux craintes au sujet de l’affaiblissement du dollar, » a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Avec d'autres nations exprimant également des inquiétudes concernant la faiblesse du dollar, l'administration est à la peine pour montrer qu'elle comprend les responsabilités qui se présentent pour régler le problème de la monnaie de réserve mondiale et de les prendre en charge.
« Il est très important pour les Etats-Unis que nous continuons à avoir un dollar fort, » a dit ce week-end le Secrétaire au Trésor, Tim Geithner. « Nous reconnaissons que le rôle important du dollar dans le système implique des charges et des responsabilités particulières pour nous et nous allons faire tout le nécessaire pour nous assurer que nous maintenons le niveau de confiance. »
L'angoisse existentielle au sujet du dollar - qui a chuté de 11,5% dans les échanges commerciaux au cours des six mois derniers - se prolonge au delà des idéologies des cercles politiques conservateurs.
La semaine dernière, Robert Zoellick, président de la Banque Mondiale, a averti que « les Etats-Unis auraient tords de prendre pour acquis la place du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale prédominante. »
Une grande partie des discussions actuelles font écho à la réponse politique traditionnelle des USA à chaque fois que la devise se déprécie.
Mais elle est maintenant accompagnée des avertissements des créanciers de l'Amérique, beaucoup d’entre eux laissent clairement entendre qu’ils envisagent de grands achats des biens corporels Américains tels que les propriétés et les entreprises.
« Le dollar a toujours joué le rôle de testostérone dans la classe politique Américaine, » a dit Norm Ornstein, analyste vétéran au très conservateur Enterprise Institute conservateur.
« Cette fois, il y a peut être un débat légitime à avoir concernant le statut du dollar en tant que monnaie de réserve, mais Sarah Palin n'a pas la qualification pour y participer. » Alors que la dernière chute du dollar attire l'attention, les analystes déclarent qu'elle doit être mise dans son contexte. Sur une base commerciale, le dollar est essentiellement revenu au niveau où il était au début de la crise financière, le 9 Août 2007, selon les données de la Reserve Fédérale.
Tandis que les prix de l'or grimpent, les mesures du marché financier contre l’inflation n'ont pas eu leurs effets. Le rendement sur 10 ans est de 3,18 %.
En effet, les analystes déclarent que la baisse du dollar vient plus de l’appétit croissant des investisseurs pour le risque et des perspectives à la hausse des taux d'intérêt.
« La première raison du déclin du dollar est la normalisation des marchés, » a dit Ken Rogoff, professeur à Harvard et ancien économiste principal au FMI. « La crise financière a probablement avancé l’échéance ou le dollar ne sera plus dominant – la ramenant probablement de 75 ans à 40 ans. »
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