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Le refus de dialoguer avec le régime de Bachar el-Assad doit constituer une condition sine qua non des futures initiatives formulées par le Conseil national syrien (CNS), formation qui réunit plus de 30 mouvements d'opposition opérant en Syrie, a déclaré le président du CNS Abdel Basset Sayda lors du congrès de cette organisation à Doha (Qatar).
"Nos activités et nos futures initiatives doivent obéir à certaines conditions, dont le refus de tout dialogue avec le régime de Bachar el-Assad et la conservation du rôle clé du CNS au sein de l'opposition syrienne", a déclaré M. Sayda.
Selon la chaîne de télévision Al-Jazeera, le congrès du CNS, organisé en vue d'unir tous les groupes de l'opposition syrienne, achève ses travaux jeudi.
Ce forum "reflète d'ores et déjà le tableau complet de la société syrienne", a affirmé M. Sayda, ajoutant que le CNS "espérait attirer à sa cause d'autres mouvements".
L'idée de former un gouvernement de transition en Syrie figure parmi les initiatives principales adoptées par les participants du congrès. Il y a tout lieu de penser que le gouvernement sera constitué sous une forme réduite et qu'il ne comprendra que les ministères chargés des relations extérieures, de la défense, des réfugiés, des droits de l'Homme, de la santé publique et de l'information.
Le forum de Doha publiera jeudi sa déclaration finale.