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 La France a dénoncé vendredi la position sur Jérusalem du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui avait estimé la veille que cette ville "restera pour toujours" la "capitale d'Israël", une déclaration qui "préjuge du statut final" de Jérusalem, selon Paris.
   Selon le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, Frédéric Desagneaux, "Aux yeux de la France, Jérusalem doit, dans le cadre d'un accord de paix négocié, devenir la capitale de deux Etats". Et de souligner qu'il "appartient aux parties de parvenir à un accord final et général sur le statut définitif, qui mette fin au conflit.
   Le Premier ministre israélien a répété jeudi que Jérusalem "restera pour toujours" la capitale unifiée d'Israël, au cours d'une cérémonie marquant le 42e anniversaire de la conquête et de l'annexion du secteur oriental de la ville.
   "Jérusalem est la capitale d'Israël. Elle l'a toujours été, le restera pour toujours et ne sera jamais divisée", a-t-il déclaré.
   "Des actions comme la destruction de maisons palestiniennes ou la transformation des quartiers arabes risquent d'engendrer une escalade de la
violence. Elles sont inacceptables et contraires au droit international. De manière générale, la France condamne la poursuite de la colonisation, y compris à Jérusalem-Est. Nous rappelons l'exigence d'un gel des activités de colonisation, y compris celles liées à la croissance naturelle", a ajouté M. Desagneaux