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IRIB - En visite, dans le golfe Persique, la secrétaire d'Etat américaine a, encore une fois, demandé aux pays arabes de rejoindre le processus d'intensification des sanctions contre l'Iran. A Abu Dhabi, première étape de sa tournée, Hillary Clinton a réitéré ses allégations mensongères, dans le cadre de la politique d'iranophobie, répétant le message permanent des Etats-Unis à leurs amis du bassin du golfe Persique, à savoir, empêcher ce qu'elle qualifié l'accès de l'Iran à l'arme atomique, en estimant que l’arme atomique iranienne serait, encore, beaucoup plus dangereuse pour les pays de la région que pour les autres. Les déclarations tendancieuses de la secrétaire d'Etat américaine interviennent, alors que l'ex-chef du Mossad a avancé, il y a quelques jours, la même allégation, estimant, lui, que l'accès de l'Iran à l'arme atomique serait réalisé, d'ici 2015. Le mois dernier, le vice-Premier ministre israélien, Moshe Yaalon, avait prévenu que l'Iran accèderait à l’arme atomique dans moins de trois ans. Il est clair que Washington et Tel-Aviv poursuivent, tous les deux, un même objectif: l'Iranophobie. Ils veulent ternir l'image de l'Iran et mettre en cause le principe même de l'Ordre de la RII. A l'approche du nouveau round de négociations globales entre l'Iran et les 5+1, à Istanbul, axées sur le paquet de propositions iranien et les points de vue communs des deux parties, la Maison Blanche s’est livrée à des agissements, pour semer doutes et dissensions, dans ce processus, d'autant plus que la RII a invité, dans une initiative originale, les représentants des pays membres de l'AIEA et les ambassadeurs de certains pays de l'UE et du groupe 5+1 à visiter ses installations nucléaires.
Quoi qu'il en soit, la politique ambivalente des Etats-Unis envers l'affaire nucléaire de l'Iran a soulevé de vives critiques, de la part des pays arabes. Les récentes déclarations de l'émir du Qatar, lors de sa visite, en Autriche, vient à l’appui de cette affirmation. L'Agence koweitienne "Kuna" a écrit, la semaine dernière, que Cheikh Hamad Ben Khalifa al-Thani a, de nouveau, soutenu le programme nucléaire civil de l'Iran et mis en garde contre l'exploitation politique qu’en font certains Etats. Il a même affirmé que les pays membres du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) œuvrent, pour pouvoir utiliser l'énergie nucléaire dans leurs projets de progrès et de développement. Dans de telles circonstances, par sa visite dans la région, Hillary Clinton semble vouloir suggérer une conception tout à fait erronée et contradictoire des progrès de l'Iran, dans le domaine du nucléaire, et soulever les craintes des pays arabes concernant une prétendue menace de l'Iran nucléaire. Il est vrai que les autorités américaines se sont, déjà, aussi, efforcées de suggérer de tels mensonges. En tout état de cause, la poursuite de cette politique n'a porté et ne portera, certes, aucun préjudice à la résistance et à la détermination du peuple iranien à défendre ses droits légitimes.