Pas de courbettes de la Tunisie, mais Israel espère se rattraper en Libye
Rached Ghannouchi, leader du parti Ennhada, devenu majoritaire au nouveau parlement tunisien, a annoncé qu’il allait fermer le "bureau de contact avec Israël" mis en place par Ben Ali, et que le prochain gouvernement n’importerait plus de marchandises israéliennes. En revanche, ça grenouille sec en Libye, pour faire admettre Israël parmi les "interlocuteurs valables".
Le Qatar, dont a pu juger des nouvelles positions pro-américano-israéliennes au travers du coup de barre à droite donné par Al-Jazira à sa couverture de l’actualité dans le proche et le Moyen-Orient, joue apparemment les bons offices pour tenter d’introduire Israël dans un certain nombre de pays arabes.
Après la claque en Tunisie et en Egypte, sans parler du net refroidissement des relations avec la Turquie, Israël cherche désespérément des portes d’entrée dans la région.
Et en plus des bons offices de notre cher BHL, le Qatar, auquel les USA aurait promis monts et merveilles, est à la manoeuvre pour faire investir un ambassadeur d’Israël à Tripoli.
Pour le moment, le peuple Libyen est sonné (c’était bien le but des attaques de l’OTAN), mais il n’est pas dit qu’il accepte longtemps les petites combines de ses nouveaux dirigeants.
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