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Le prix du gaz est indexé sur celui du pétrole, pour « développer sa consommation » parce qu’il est « substituable dans tous ses usages », comme l’explique la page consacrée aux prix du gaz sur le site du ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire.

Or, alors que le prix du baril a baissé, le tarif du gaz, augmenté en août de 4 euros en moyenne sur la facture des particuliers, n’a pas diminué (le pétrole est à 58 dollars le baril à New York, contre 145 dollars en juillet).

Le site du ministère indique que « compte tenu du principe d’indexation des tarifs du gaz sur les prix pétroliers, les tensions observées sur les marchés de ces produits se répercutent sur les coûts d’approvisionnement du gaz naturel importé en France (avec un décalage temporel de quelques mois) ». Ces coûts incluent l’approvisionnement, le transport, la distribution, le stockage, la commercialisation…

Chez GDF-Suez, qui reste le principal fournisseur des particuliers (en concurrence avec 22 autres opérateurs), on indique que « la période de référence » pour changer le tarif « est de 7 mois » pour « lisser les prix » et « avoir une moyenne ». Ce système « permet une évolution moins brutale pour le consommateur ».

Selon GDF-Suez, « si la baisse du pétrole perdure » et « si le taux de change euro/dollar est favorable », les tarifs baisseront. Mais aucune date n’est avancée.