Policiers menteurs" de Bobigny : les prévenus se rejettent la faute
Il faut que chacun prenne ses responsabilités": les sept policiers condamnés fin 2010 à Bobigny à de la prison ferme pour avoir accusé un homme à tort étaient tous d'accord mercredi devant la cour d'appel de Paris, mais ils ont passé l'audience à se rejeter la faute.
AFP/Archives
Les faits remontent au 9 septembre 2010. A
Aulnay-sous-Bois, un policier, Lyonnel Alidor, est blessé à la jambe, percuté
par une voiture après une course-poursuite. Lui et ses collègues décident alors
de mentir et accusent dans leur procès-verbal le conducteur de la voiture qu'ils
poursuivaient.
Ce dernier, qui est par ailleurs frappé par trois
policiers, est placé en garde à vue pour tentative d'homicide sur fonctionnaire
de police, un crime passible de la perpétuité. Mais au fil des heures, les
témoignages des policiers s'effondrent: c'était en fait des collègues d'une
deuxième voiture qui étaient à l'origine de l'accident.
Si M. Alidor a
menti, c'est "par solidarité", assure-t-il devant la cour d'appel. Il ne voulait
pas que son collègue, qui l'a percuté au volant d'une voiture de police, soit
"sanctionné". Il aurait "suivi" une manipulation mise en place par Vincent
Vervoort.
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