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Les mercenaires recrutés par le régime de Mouammar Kadhafi en Libye est une partie prenante dans ce qui se passe dans ce pays. Ces criminels ont commis des actes atroces sur les manifestants libyens et ont perpétré des centaines de crimes ignobles dans les quatre coins de la libye.

Ces mercenaires issus de pays africains, arabes et asiatiques sont sous la responsabilité du fils du numéro un libyen Khamis Kadhafi. Selon des sources fiables, le nombre de ces mercenaires est d’environ 120 00 hommes armés. Le « Guide » a formé le premier bataillon armé composé de mercenaire lors de sa guerre contre le Tchad en 1986. Il l’a baptisé « le bataillon islamique libyen». La majorité des soldats de ce bataillon sont de nationalités libanaise et syrienne. A cette époque là, des partis politiques libanais ayant pris part à la guerre libanaise (1975-1990) ont envoyé leurs hommes pour combattre les tchadiens sous le commandement du Bataillon Islamique. En plus des soldats libanais, des pilotes syriens ont également participé à cette guerre. Il n’est secret à personne que Kadhafi a financé et armé plusieurs mouvements de rébellions en Afrique, Asie et même en Europe à l’instar de l’armée républicaine de l’Irlande (IRA), le groupe de Abou Sayaf aux Philippines, les mouvements de rébellion au Darfour au Soudan et plusieurs pays africains qui ont connu des guerres armées. Kadhafi a pu recruter des mercenaires africains, notamment des tunisiens, et asiatiques pour mettre en place son bataillon islamique et ses comités révolutionnaires. Des sources tunisiennes affirment que les milices de l’ex président tunisien, Zine el Abedine Ben Ali, qui se sont enfuis de la Tunisie après l’échec de leur plan de jeter le pays dans une guerre civile, se sont refugiées en Libye. Kadhafi les a par la suite utilisés pour réprimer et massacrer son propre peuple. En plus de ces milices, de nombreux tunisiens au chômage ont été recrutés en tant que mercenaires pour commettre des actes ignobles sur des manifestants libyens. Toutefois, il faut préciser que de nombreux tunisiens qui ont été recrutés par les comités révolutionnaires ont refusé de réprimer et d’attaquer les manifestants libyens. Ces tunisiens induits en erreur ont expliqué qu’ils ont accepté de rejoindre les comités révolutionnaires en pensant qu’ils allaient combattre des ennemies étrangers et non pas pour combattre et réprimer les libyens. Soulignant, par ailleurs, que les rapports médiatiques ont révélé que les mercenaires arrêtés par les manifestants libyens sont en majorité des africains, notamment des sénégalais, tchadiens, nigériens, maliens et de congolais. Abordant la question de ces mercenaires africains, l'ancien ambassadeur de Libye en Inde a expliqué qu’ils opèrent en Libye pour réprimer les manifestations antigouvernementales, ce qui a incité des militaires à se ranger du côté de l'opposition. « Ils viennent d'Afrique et parlent français et d'autres langues », a déclaré à Reuters Ali Essaoui, qui a démissionné lundi pour protester contre la violence de la répression et réside actuellement dans un hôtel de New Delhi. Il a précisé tenir ces informations de sources en Libye. Des militaires ont fait défection car « ils ne supportent pas de voir des étrangers tuer des Libyens. Ils se sont ralliés au peuple », a ajouté Essaoui, qui paraissait nerveux et agité.