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Recherchés Pour Crimes De Guerre : Colonel Yigal Slovik, Colonel Herzi Halevy

La responsabilité des crimes de guerre commis par l'armée israélienne à Gaza n'incombe pas seulement aux dirigeants politiques sionistes et au chef d'état major de l'armée. Toute la chaîne de commande doit être poursuivie jusqu'au simple soldat qui a participé à ces massacres alors qu'il avait la possibilité de refuser "un ordre manifestement illégal" (ce que les israéliens appellent Black Flag ). Ci dessous brève présentation de deux colonels, et leurs photos à placer sur la liste : Recherchés pour Crimes De Guerre.



A la Violence Sioniste nous répondons : JUSTICE

Recherchés Pour Crimes De Guerre : Colonel Yigal Slovik, Colonel Herzi Halevy







Colonel Ygal Slovik Commandant 401 ème Brigade Blindés
Le colonel Yigal Slovik est le commandant de la 401 ème brigade de blindés (tanks) - la 401 ème comprend aussi une unité d'ingénierie, et une compagnie de reconnaissance Givati - qui est entrée dans la Bande de Gaza au début de l'offensive terrestre par le corridor de Netzarim, allant du point de passage de Karni en Israël jusqu'à l'ancienne colonie sioniste en ruine de Netzarim, coupant ainsi en deux la Bande de Gaza.

Il a pris le contrôle de ce large corridor, a installé des avant postes avec des sacs de sable pour dissimuler les tanks, les véhicules blindes de transport de troupe ( APC ) et des bulldozers. A partir de là ses troupes ont lancé des raids de nuit, principalement dans les quartiers sud de la ville de Gaza. Il va sans dire que les énormes dégâts commis le long de ce corridor et dans le Sud de la ville de Gaza et les victimes palestiniennes dans ce secteur sont de la responsabilité d'Yigal Slovik.

Dans le cadre de son opération terrestre, l'armée israélienne avait divisé la Bande de Gaza en plusieurs secteurs dans lesquels ont opéré différentes brigades et unités (Golani, Givati, 401ème...). C'est dans le cadre de ce quadrillage que les destructions et massacres ont eu lieu avec l'appui de bombardements massifs aériens, d'attaques d'hélicoptères, et de tirs de missiles à partir de drones. Tout était synchronisé et les officiers des forces terrestres engagées ainsi que ceux de l'armée de l'air, étaient constamment en contact et se rencontraient également sur le terrain.

A propos de sa participation à l'Opération Plomb durci et la possibilité d'être poursuivi pour crimes de guerre, Slovik a dit :

" je n'ai pas le moindre scrupule concernant la manière de mener l'opération. Au pire on m'interdira l'entrée dans quelques pays européens. Mes subordonnés et moi-même avons choisi cette profession parce que nous avons foi en la justesse de notre voie, nous sacrifions bien plus qu'un voyage à Londres".




Recherché pour crimes de guerre : colonel Herzi Halevy

Colonel Herzi Halevy
Colonel Herzi Halevy
Le colonel Herzi Halevy, commandant de brigade de parachutistes a participé à toute l'opération terrestre dans la Bande de Gaza. Il avait sous ses ordres 2500 parachutistes qui sont entrés dans Gaza après une violente campagne de bombardements aériens et terrestres qui ont fait de nombreuses victimes majoritairement des civils.

" Prenez par exemple le bombardement avant notre entrée dans la Bande de Gaza. Je vous assure que vous n 'auriez pas voulu être l'ennemi de l'autre côté. Cela a été un bombardement de la totalité de la zone que nous étions sur le point de pénétrer. Des avions de combat, des hélicoptères, des tanks et l'artillerie ont participé....Chaque endroit que nous avons atteint était presque vide de civils. Les seuls qui sont effectivement restés c'était les familles très riches qui ne voulaient pas perdre leurs biens, ou les très pauvres qui n'avaient nul part où aller...." Il a notamment supervisé des combats à l'entrée du camp de réfugiés d'A Shatti. Les parachutistes étaient principalement déployé au nord de la Ville de Gaza.

Concernant les soldats sous ses ordres :

" Ils m'ont expliqué que dans chaque immeuble où ils devaient pénétrer les soldats tiraient d'abord de manière inoffensive sur les murs. S'ils entendaient des cris à l'intérieur ils permettaient aux personnes de sortir en sécurité. Des milliers de pièces ont été dégagées.."

Il poursuit en disant :

"Je pense que nous nous sommes comportés de manière appropriée en essayant d'éviter de faire des victimes parmi les non combattants. Je n'ai pas vu de corps de civils, sauf ceux qui sont restés dans des immeubles qu'on a fait sauter parce qu'ils avaient été minés. Quiconque acceptait de rester dans des immeubles, sachant que le Hamas les avaient miné pour tuer des soldats israéliens, doit subir les conséquences de ses actions. Et quand je compare la vie des civils qui prêtent main forte à ces tactiques du Hamas avec la vie de mes soldats je n'ai absolument aucun dilemme".

Sur ces deux points deux remarques:

- de nombreux témoignages concordant de Palestiniens affirment que même lorsqu'ils sortaient des immeubles en agitant un drapeau blanc, les soldats israéliens leur tiraient dessus et certains ont été tués ou blessés de cette façon., certains blessés agonisant pendant des heures voire des jours, les soldats israéliens interdisant tout accès aux blessés aux secouristes. Ceci est particulièrement bien documenté.

- Faire sauter des immeubles d'habitation où des civils sont restés en prétendant qu'ils sont minés, en accusant sans preuve les civils de savoir qu'ils l'étaient et en privilégiant la vie de ses soldats sur celle des civils permet de comprendre les tactiques utilisées par l'armée israélienne et pourquoi il y a eu un si grand nombre de civils palestiniens tués et blessés. Agissant d'abord et avant tout pour protéger ses soldats le colonel, Herzi Halevy a enfreint les lois de la guerre qui veut que ce sont les civils qui doivent d'abord être protégés. De plus ces immeubles d'habitation ne constituaient pas des cibles militaires. Les dizaines de cadavres retirés des décombres de ces immeubles les jours qui ont suivi le cessez le feu sont la preuve flagrante qu'Halevy a intentionnellement massacré des civils. Cela constitue des crimes de guerre.

Sur ce qu'il a fait lui et ses soldats à Gaza :

" Je n'ai pas honte et je n'ai aucune crainte sur ce que nous avons fait à Gaza...Il faut se rappeler que malgré tous les morts et la destruction, nous n'avons pas utilisé notre puissance maximum. Mes supérieurs m'ont contenu et j'ai contenu les officiers servant sous mes ordres."


27/01/2009
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