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Soulim Iamadaïev, farouche opposant au président pro-russe de Tchétchénie Ramzan Kadyrov et ancien commandant des forces russes, a été tué samedi dans un attentat à Dubaï. L'information a été confirmée lundi par le consul de Russie aux Emirats arabes unis mais plusieurs journaux russes l'ont démentie.

Soulim Iamadaïev est-il mort comme l'indique la police de Dubaï et le consul de Russie ? Ou est-il bel et bien hors de danger à l'hôpital de l'Emirat du golfe, comme l'explique son frère au journal Kommersant ce matin ?

Rien n'est moins clair trois jours après l'attaque contre cet homme, grand rival du président tchétchène Ramzan Kadyrov, et ancien chef militaire en Tchétchénie.

Incertitude

Dès hier, la presse russe affirmait pourtant que Soulim Iamadaïev était bel et bien vivant. Ce sont surtout les autorités russes et tchétchènes qui se sont empressées d'annoncer sa mort.

Tandis que selon l'agence RIA Novosteï, qui cite une source proche de la victime, l'ancien chef de guerre serait finalement décédé, ce lundi.

Bref, beaucoup d'incertitudes autour de la mort de cet ancien commandant du terrible bataillon Vostok, un bataillon tchétchène incorporé à l'armée russe. En conflit avec le président tchétchène, Soulim Iamadaïev avait choisi l'exil.

Les autorités de Dubaï, quant à elles, affirment que Soulim Iamadaïev est « mort sur le coup ». Elles ont annoncé, ce mardi, l'arrestation d'un citoyen russe dans le cadre de leur enquête « sur l'assassinat » de Iamadaïev.