Sanaa baigne dans le sang, Manama est sous les bottes
IRIB - Dans le sillage de l'Intifada populaire des pays arabes, les Yéménites ont vécu, aujourd'hui, la plus sanglante journée de leur soulèvement contre la dictature. Le régime despotique d'Ali Abdallah Saleh a donné, ce vendredi, l'ordre d'attaquer, par air et terre, les manifestants, sur la place al-Tagheer, qui a été le théâtre d’un véritable carnage. Au moins, 50 civils sans défense, ont perdu la vie, selon un bilan provisoire, qui risque de s'alourdir, un grand nombre de blessés, qui dépasse les 200, se trouvant dans un état très critique. Les dépêches, en provenance de Sanaa, parlent des tirs qui se font entendre et des chasseurs qui sillonnent le ciel de la capitale. Les médecins, dans les antennes médicales, installées, près de la place al-Tagheer, ont confirmé la mort d'au moins, 50 personnes, et ils ont appelé la Communauté internationale à prendre une mesure d'urgence, pour empêcher le massacre du peuple. Les sources hospitalières font, aussi, part de l'état grave, dans lequel se trouve une quarantaine des blessés. Le sang coule à flot sur la place al-Tagheer. Et si on descend, dans le golfe Persique, à Bahreïn, les habitants pleurent leurs martyrs de la veille. A Diraz, des milliers de fidèles participant à la prière du vendredi, ont organisé les funérailles des martyrs d'hier, jeudi, scandant des slogans contre le régime des Al-e Khalifa. De même, selon Press TV, secondées par les forces saoudiennes, les forces bahreïnies ont réprimé, ces derniers jours, les manifestations pacifiques du peuple, faisant tomber en martyrs, au moins, six personnes et blessant des centaines d'autres. On parle, en même temps, des militaires qui ont refusé d’ouvrir le feu sur les manifestants. "On remarque des différends apparus dans les rangs des forces armées, dont plusieurs refusent de tirer sur les gens", a affirmé Karim al-Mahrous, un intellectuel bahreïni au reporter d'Al-Alam. A la suite de l'intensification des différends politiques, au sein du régime bahreïni, et de la démission de plusieurs députés, l'Arabie saoudite a procédé à une intervention militaire, pour sauver le régime au pouvoir à Bahreïn. Parallèlement aux soulèvements populaires, au Yémen et à Bahreïn, ainsi qu'à l'intervention militaire saoudienne, à Manama, des milliers de personnes, au Koweït, ont manifesté, pour exprimer leur solidarité avec les Bahreïnis, condamnant la violence et la répression des protestations populaires et l'intervention étrangère, à Bahreïn.
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