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Les avions français ont effectué 211 sorties au cours de la semaine écoulée en Libye, détruisant 25 objectifs, dont une vingtaine de blindés et pièces d'artillerie, soit 15 à 18% des sorties aériennes de l'ensemble de la coalition, a indiqué jeudi l'état-major des armées.
Parmi les cibles visées, 15 véhicules blindés, cinq pièces d'artillerie, deux missiles sol-air, un lance-roquettes multiples, un poste de commandement et un dépôt de munitions ont notamment été détruits, a précisé le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard.

L'intensité des opérations, du 7 au 14 avril, a été à peu près identique à celle de la semaine précédente, a-t-il précisé.
Près d'une centaine de sorties (96) concernaient des "attaques au sol", 48 des missions de reconnaissance aériennes, 34 de la défense et du contrôle aérien et 33 du ravitaillement en vol, selon la même source.
Une trentaine d'avions des forces françaises ont volé en moyenne chaque jour. Chaque mission nécessitant généralement deux appareils (deux "sorties".)
Les frappes françaises ont notamment eu lieu dans la zone de Bréga (est) et Misrata, où les insurgés affrontent les forces du colonel Kadhafi. "On frappe là où les forces pro-Kadhafi menacent les populations civiles", a souligné le porte-parole.
La coalition internationale sous commandement de l'Otan agit en application de la résolution 1973 de l'ONU, qui autorise "toutes mesures nécessaires" pour protéger les civils et prévoit une zone d'exclusion aérienne au dessus de la Libye.