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SIGNé MOSSAD ET CIA POUR PROVOQUER UNE INSTABILITé : Plus qu’un crime, une faute : le fils du Grand Mufti de Syrie assassiné

Plus qu’un crime, une faute : le fils du Grand Mufti de Syrie assassiné

 

En Syrie, la campagne d’assassinats ciblés de notables (voir notre article « La stratégie « serial killers » des opposants radicaux de Homs« , mis en ligne le 29 septembre) semble se poursuivre : l’agence gouvernementale Sana a annoncé aujourd’hui le meurtre de Sariah Hassoun, fils du Grand mufti (sunnite) de Syrie cheikh Badr el-Dine Hassoun. Sariah Hassoun est tombé dimanche 2 octobre à Eblaa (nord-ouest du pays) sous les balles d’un « groupe terroriste armé« . Mohamed al-Omar, professeur d’histoire à l’université d’Alep, qui l’accompagnait en voiture à l’université, a également péri dans cette attaque. C’est donc, outre le régime, la partie, majoritaire, de la communauté sunnite qui refuse de suivre les radicaux – qui était visée par cet attentat.
Un nouveau tournant de la crise ?
L’assassinat du fils du Grand mufti de Syrie, la plus haute autorité morale de la communauté sunnite, pourrait bien représenter un tournant dans la crise syrienne. Car là, comme disait Talleyrand, ministre des Affaires étrangères de Napoléon, à propos de l’enlèvement puis de l’exécution du duc d’Enghien, membre de la famille royale de France, par les hommes du Premier Consul, ce meurtre est « plus qu’un crime, c’est une faute ! ». Une énorme faute psychologique, morale et politique, qui frappe symboliquement la communauté majoritaire de Syrie, la plus encline, pour des raisons historiques et sociologiques, à prêter ue oreille, sinon un appui effectif, aux opposants radicaux au régime de Damas. Le Grand Mufti de Syrie, semblable en celà à une majorité de ses fidèles, a toujours soutenu Bachar al-Assad, et c’est bien ce qu’ont voulu lui faire payer les extrémistes sunnites plus ou moins « inspirés » par Ryad et Washington en tuant son fils. Ce geste est tellement contre-productif, du point de vue des opposants radicaux « politiques », qu’on se demande quelle mouche a piqué les assassins. On est d’ores et déjà curieux de connaître la réaction du tout nouveau « Conseil national » de l’opposition constitué officiellement dimanche 2 octobre depuis le territoire turc et censé regrouper « tous les courants politiques opposés » à Bachar, dont les Frères musulmans qui viennent de se prononcer officiellement pour une démocratie pluraliste en Syrie, mais qui, en attendant, ont une parenté idéologique certaine avec le plupart des bandes armées sévissant actuellement dans le pays.
Oui, on souhaite bien du plaisir à ce « Conseil national« fourre-tout et sous influence étrangère directe, pour effacer ce sang-là, pas le seul, mais un des plus forts symboliquement, qui ait été versé par le bras armé de cette opposition aussi déracinée qu’irresponsable !



04/10/2011
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