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Un groupe d’activistes islamistes, opérant dans le Sinaï, a mis en garde l’armée égyptienne contre la répression menée actuellement dans la zone désertique, affirmant que sa poursuite entraînera des représailles. Les soldats égyptiens mènent une offensive dans le Sinaï après une attaque qui a coûté la vie à 16 gardes-frontières.

Ces opérations sont les plus importantes depuis trois décennies dans la région où les mouvements de troupes et véhicules militaires sont régis strictement par l’accord de paix de 1979 avec Israël. L’Egypte, pour pouvoir agir avec des moyens militaires et des hélicoptères, a dû d’abord demander l’autorisation à Israël qui n’a pas émis d’objections.

«Nous n’avons jamais levé nos armes contre l’armée égyptienne», affirme Samafi Djihadi dans un communiqué. «Cessez de verser le sang ou nous vous entraînerons dans une bataille qui n’est pas la nôtre». Le groupe dément toute responsabilité dans l’attaque qui a coûté la vie aux gardes-frontières et affirme que son vrai combat est avec «l’ennemi sioniste». Selon des responsables des services de sécurité, 20 activistes auraient été tués lors de la première journée d’intervention des soldats, le 8 août.