Téhéran fixe un ultimatum à Shell et Repsol pour confirmer leurs investissements
L'Iran a fixé un ultimatum de deux semaines aux groupes pétroliers Shell et Repsol pour confirmer leurs investissements dans plusieurs importants projets gaziers iraniens, faute de quoi il attribuera leurs contrats à des société locales, c'est ce qu'a déclaré, ce lundi, Reza Kasaizadeh, directeur de la Compagnie nationale iranienne d'exportation du gaz.
Cet ultimatum intervient 48 heures après que le ministre iranien du Pétrole, Massoud Mirkazemi, ait menacé de couper les ponts avec les compagnies pétrolières occidentales qui "traînent" pour réaliser des projets en Iran, notamment dans le secteur gazier.
Le projet d'usine de LNG piloté par Shell (en association avec le groupe hispano-argentin Repsol et NIGC) est au point mort depuis 2008, tout comme un projet similaire mené par Total.
Ces derniers mois, la plupart des groupes pétroliers occidentaux présents en Iran, comme l'anglo-néerlandais Shell, le français Total, le norvégien Statoil ou l'italien ENI ont gelé progressivement tout nouvel investissement.
Le gel des investissements occidentaux dans les secteurs pétrolier et gazier résulte des sanctions et pressions occidentales contre le programme nucléaire iranien.
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