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TEHERAN (Reuters) - A l'ouverture de leur procès devant un tribunal révolutionnaire à Téhéran, trois Iraniens ont reconnu leur participation à l'attentat qui a fait 14 morts et 200 blessés en avril dans une mosquée de Shiraz, ville du sud de l'Iran, rapporte samedi l'agence de presse officielle Irna.

Téhéran a accusé les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et Israël d'être impliqués dans cet attentat.

Ali Akbar Haidarifar, représentant le procureur général de Téhéran, a requis la peine de mort contre les responsables de cette attaque et a demandé que l'exécution se fasse en public sur les lieux mêmes de l'attentat.

Quatre autres personnes inculpées dans le cadre de cette affaire seront jugées ultérieurement.

En juin dernier, une organisation dissidente sunnite, le Mouvement djihadiste du peuple sunnite d'Iran, avait revendiqué l'attentat.

Elle affirmait agir en représailles à l'exécution de deux érudits sunnites dans le sud-est du pays, où vivent surtout des sunnites de l'ethnie baloutche, alors que l'Iran est majoritairement chiite.

Selon Haidarifar, l'enquête porte aussi "sur ceux qui à l'extérieur soutiennent les terroristes, ainsi que sur le rôle de pays comme les Etats-Unis et la Grande-Bretagne".

Les trois hommes actuellement jugés "ont confessé avoir subi un lavage de cerveau pour commettre un tel acte terroriste en pensant rendre ainsi service à la société", a-t-il dit.

Haidarifar a ajouté que le groupe avait préparé d'autres attentats, notamment contre une foire du livre, une école religieuse et un sanctuaire dans la ville de Qom, ainsi que contre le parlement à Téhéran, le consulat de Russie et un lieu de prière à Rasht, dans le nord du pays.

Ils voulaient aussi attaquer un oléoduc, a-t-il dit à Irna.