Tunisie: Moncef Marzouki demande l'extradition de Ben Ali
Bruxelles, Belgique - Le nouveau président de la Tunisie, Moncef Marzouki, a demandé au gouvernement de Ryad l'extradition du président déchu Ben Ali, réfugié en Arabie Saoudite suite à la révolte populaire qui a conduit à la chute de son régime il y a un an, a indiqué le nouveau chef de l'Etat tunisien dans une interview exclusive au journal belge "Le Soir", dans son édition de ce jeudi.
"L'Arabie Saoudite doit extrader Ben Ali en Tunisie, doit simplement cesser de le protéger. Ryad peut ordonner à Ben Ali de quitter le pays pour que nous puissions faire fonctionner le mandat d'arrêt international lancé par Interpol pour l'intercepter et le remettre à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye aux Pays Bas", a déclaré Moncef Marzouki au journal.
Le nouveau président tunisien demande l'extradition du président déchu, alors que le nouveau Premier ministre Hamafi Jebali, leader du parti musulman Ennahda, a fait savoir pour sa part que les relations de son pays avec l'Arabie Saoudite sont plus importantes que l'extradition de Ben Ali.
Sur la victoire du parti Ennahda, arrivé largement en tête aux élections pour l'Assemblée constituante, Moncef Marzouki a déclaré au journal belge que la Tunisie n'est pas pour autant devenue un Etat islamiste.
"il faut cesser de confondre musulman et islamiste, et islamiste et terroriste. La Tunisie est un pays normal qui a un spectre politique normal de l'extrême gauche à l'extrême droite", a-t-il tenu de souligner.
"L'Arabie Saoudite doit extrader Ben Ali en Tunisie, doit simplement cesser de le protéger. Ryad peut ordonner à Ben Ali de quitter le pays pour que nous puissions faire fonctionner le mandat d'arrêt international lancé par Interpol pour l'intercepter et le remettre à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye aux Pays Bas", a déclaré Moncef Marzouki au journal.
Le nouveau président tunisien demande l'extradition du président déchu, alors que le nouveau Premier ministre Hamafi Jebali, leader du parti musulman Ennahda, a fait savoir pour sa part que les relations de son pays avec l'Arabie Saoudite sont plus importantes que l'extradition de Ben Ali.
Sur la victoire du parti Ennahda, arrivé largement en tête aux élections pour l'Assemblée constituante, Moncef Marzouki a déclaré au journal belge que la Tunisie n'est pas pour autant devenue un Etat islamiste.
"il faut cesser de confondre musulman et islamiste, et islamiste et terroriste. La Tunisie est un pays normal qui a un spectre politique normal de l'extrême gauche à l'extrême droite", a-t-il tenu de souligner.
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