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Selon notre correspondant, des coopérations dans le domaine du pétrole et du gaz notamment, font partie de l’accord signé jeudi entre l'Iran et la Syrie.

L'accord, approuvé par le ministre iranien du Pétrole, Gholam-Hossein Nozari, et de son homologue syrien Sofian Allaw, envisage des coopérations dans des industries de pointe, comme dans la chaîne industrielle de pétrole et de gaz naturel, du gisement jusqu'au consommateur : l’exploration, le forage et l'extraction. Il s’agit d'étendre le pipeline iranien pour le transfert du gaz iranien vers l'Europe par l'intermédiaire de l'Irak, de la Syrie, de la méditerranée, de la Grèce et de l'Italie.


L'Iran envisage de livrer son gaz à l'Europe via l'Irak, la Syrie et la Méditerranée, a annoncé aux journalistes le ministre iranien du Pétrole Golam Hossein Nozari.


"Le projet en cours de conception nous permettra de canaliser du gaz iranien vers l'Europe via l'Irak, la Syrie et la Méditerranée", a dit le ministre qui se trouve en visite de travail à Damas.


"Nous espérons que la Syrie nous aidera à mettre en œuvre ce projet qui a reçu le nom "Persian Pipeline", a indiqué Gholam-Hossein Nozari.


Des négociations avec les partenaires européens sont déjà en cours. Afin de commencer sa réalisation, il faudra signer un accord tripartite entre l'Iran, l'Irak et la Syrie, a précisé le ministre du Pétrole.


Les deux parties souhaitent également la création d'une raffinerie de pétrole dans la province syrienne de Homs.


Un rapport commun publié par les deux parties indique qu'ils sont prêts à mettre en place une réunion trilatérale avec l'Irak pour examiner la faisabilité de ce projet de transfert de gaz de l'Iran vers l'Europe via l'Irak.