Une base de drones américano-française secrète en Libye
La semaine dernière l’Algérie a refusé de laisser des drones français et américains survoler son territoire, arguant que les siens sont suffisants pour surveiller ses régions frontalières.
Selon le quotidien algérien Al-Khabar, les avions de reconnaissance occidentaux, sans pilote, partent d’une base secrète située dans le désert libyen, au sud de Katroune. Ils ont pour mission de signaler les déplacements d’éventuelles unités du Front de Libération de la Libye (pro-Khadafi) et de traquer les djihadistes de l’Aqmi, mais aussi de lutter contre le trafic d’armes et d’explosifs dans une zone comprenant le nord du Niger et la région Araq al-Chass, sur la frontière de la Mauritanie et du Mali.
La chaîne de télévision saoudienne Al-Arabiya a diffusé une vidéo en arabe, rappelant que les drones utilisés par la France sont de fabrication israélienne. Il s’agit d’Eagle One, rebaptisésSIDM (système intérimaire de drone moyenne altitude longue endurance), suite à un accord de coopération avec EADS. Il vole à 7500 m d’altitude et transmet des images – jour et nuit- en temps réel. Un autre drone, l’EuroMale d’EADS, ressemblant à l’Eagle Two d’Israel Aircraft Industries, vole à 13 000 m d’altitude. La coopération militaire franco-israélienne en matière de drone date de 1995, époque où François Léotard était ministre de la Défense.
Selon le quotidien algérien Al-Khabar, les avions de reconnaissance occidentaux, sans pilote, partent d’une base secrète située dans le désert libyen, au sud de Katroune. Ils ont pour mission de signaler les déplacements d’éventuelles unités du Front de Libération de la Libye (pro-Khadafi) et de traquer les djihadistes de l’Aqmi, mais aussi de lutter contre le trafic d’armes et d’explosifs dans une zone comprenant le nord du Niger et la région Araq al-Chass, sur la frontière de la Mauritanie et du Mali.
La chaîne de télévision saoudienne Al-Arabiya a diffusé une vidéo en arabe, rappelant que les drones utilisés par la France sont de fabrication israélienne. Il s’agit d’Eagle One, rebaptisésSIDM (système intérimaire de drone moyenne altitude longue endurance), suite à un accord de coopération avec EADS. Il vole à 7500 m d’altitude et transmet des images – jour et nuit- en temps réel. Un autre drone, l’EuroMale d’EADS, ressemblant à l’Eagle Two d’Israel Aircraft Industries, vole à 13 000 m d’altitude. La coopération militaire franco-israélienne en matière de drone date de 1995, époque où François Léotard était ministre de la Défense.
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