VIVE LA FRANCE : Récit de l’agression d’une française portant le niqab accompagnée de son bébé âgé de 6 mois, lors de son passage à la douane française
Un fait divers qui a eu lieu il y a déjà plusieurs semaines, et dont nous avons eu information il y a quelques jours ( cela n’empêchera pas des ” réactions proportionnées ” dès le début de la semaine prochaine )
- Le vol concerné: TU 0722 N
- Départ de Tunis: 15h30
- Arrivée prévue 18h50 retard de 1/2 heure donc Arrivée vers 19h20 à Orly
- Terminal arrivée : 1
- Destination: de retour de vacance de Tunisie: agence “. TUNISAIR”
- Passage au contrôle d’identité: 19h45
- Passage au contrôle des passeports : vers 19h30
L’incident s’est déroulé entre 19h45 et 19h50 (preuves avec appels téléphoniques vers les proches pour parler de l’incident qui venait de se passer)
- Description de l’officier à la douane : visage un peu ovale en forme d’ampoule, moustache style Jihad Jack, yeux un peu tombants, cheveux épais noirs crépus, 1m70 environ plutôt mince.
- Description de l’officier de police au poste de police : visage long, cheveux bruns, 1m90, mince, en tenue de travail
“Récit de l’agression d’une française portant le niqab accompagnée de son bébé âgé de 6 mois, lors de son passage à la douane française.”
Mardi 26 avril 2011, à la douane de l’aéroport d’Orly, à mon retour de voyage, un responsable du service m’ a demandé de retirer mon niqab afin de vérifier mon identité, et j’ai obtempéré. Il m’a ensuite demandé si j’étais informée de la loi du 11 avril dernier interdisant le port du voile intégral sur le territoire français et j’ai répondu par l’affirmative. Au moment où j’ai sorti un masque médical, il s’est levé de son poste et m’a enjoint de le suivre au commissariat de l’aéroport. J’ai précisé que j’étais allergique au pollen (ce qui est authentique) pour expliquer mon masque médical, mais il s’est moqué de moi. Au commissariat, l’employé de la douane a remis mon passeport à un fonctionnaire en précisant que je refusais de me soumettre à la loi. On m’a fait patienter dans la salle d’attente avec mon bébé de 6 mois porté en kangourou.
Après quelques minutes un policier m’a interpelée et demandé si on avait vérifié mon identité à la douane. N’ayant pas compris sa question, je lui ai demandé de la réitérer. Lui ayant répondu par l’affirmative, il quand même exigé que j’ôte à nouveau mon niqab pour me provoquer sous prétexte de vérifier encore une fois mon identité . Puisqu’on y avait déjà procédé, j’ai d’abord refusé mais il
m’a menacée :
- “Bon vous allez me retirer tout ce bordel ou je vous colle une contravention !”
- Je l’ai finalement retiré alors il m’a lancé :
- “Bon allez casse-toi”. Choquée, je lui ai répondu :
- “Pardon ? Vous n’avez pas à me tutoyer, je ne suis pas une chienne, vous n’avez pas à me parler comme ça”. Il a continué de plus belle :
- “Allez, pfiut, casse-toi”.
J’ai essayé de trouver un peu de soutien chez ses deux collègues présents dans la pièce et leur ai demandé l’identité de mon agresseur. Je n’ai récolté de leur part qu’un :
- “C’est un employé comme tout le monde” d’un air désolé.
L’autre policier a surenchéri en me lançant mon passeport :
- “Allez va faire ta vie et bon courage”.
Quand il est parti, j’ai dit à ses deux collègues :
- “Vous êtes d’accord avec moi que c’est injuste ce qu’il vient de faire”.
Je n’ai obtenu de leur part qu’un regard désolé et lâche. Je suis sortie en pleurant de rage et le policier ravi a continué à m’humilier en me singeant. Ayant rejoint ma mère et ma sœur qui étaient allées récupérer nos bagages je leur ai fait part de ce qu’on m’avait fait subir. Ma mère m’a alors accompagnée au poste de douane où l’employé m’avait arrêtée et, leur ayant crié ce qui venait de se passer, lui et son collègue ont lâchement répondu que cela n’était pas de leur ressort et ne relevait pas de leur responsabilité.
Par Rhida
Une lettre envoyée au service Client de l’aéroport d’Orly :
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