VOILA LA STRATEGIE DIABOLIQUE DES USA ET TOUTE LA CLIC : Hillary Clinton confirme l'engagement des Etats-Unis
Hasard du calendrier, alors que plusieurs pays du Moyen‑orient et du Maghreb vivent des soulèvements populaires sans précédent, les responsables occidentaux se réunissent en ce moment à Munich, en Allemagne, pour la conférence annuelle sur la sécurité. Et bien sûr les évènements qui se déroulent en Égypte notamment, sont au cœur des discussions. Ce samedi 5 février, la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a encore une fois montré l'importante que les États-Unis accordent à la situation égyptienne et le rôle qu'ils entendent jouer dans la région pour assurer la transition démocratique. « Le statu quo est tout simplement intenable », a insisté Hillary Clinton, confirmant que le régime de Moubarak a définitivement été lâché par les États‑Unis.
« Ce n'est pas seulement une question d'idéalisme. C'est une nécessité stratégique. Sans progrès authentiques vers des systèmes politiques responsables et ouverts, le fossé entre les peuples et leurs gouvernements va grandir et l'instabilité ne fera que s'accroître. L'ensemble de nos intérêts serait en péril », a‑t‑elle ainsi affirmé. Pour les États‑Unis, il est impératif que la transition se fasse le plus rapidement possible mais aussi qu'elle amène au pouvoir, que ce soit en Égypte, au Yémen ou en Jordanie, des responsables prêts à ménager les intérêts américains –l'accès aux ressources naturelles–, Israël et la lutte contre le terrorisme.
Hillary Clinton a également demandé aux dirigeants arabes et maghrébins de ne pas se cacher derrière la peur des islamistes pour mener l'ouverture démocratique. Des réformes partielles pourraient entraîner un détournement des mouvements par « de nouveaux autocrates » ou faire le jeu de « l'extrémisme », Frères Musulmans en tête selon elle. Une inquiétude partagée par les autres dirigeants occidentaux présents à Munich. « Plus on attend, plus il est probable qu'on risque d'avoir un jour affaire à une Égypte qui ne nous plaira pas », a ainsi acquiescé David Cameron, le premier ministre britannique.
« Ce n'est pas seulement une question d'idéalisme. C'est une nécessité stratégique. Sans progrès authentiques vers des systèmes politiques responsables et ouverts, le fossé entre les peuples et leurs gouvernements va grandir et l'instabilité ne fera que s'accroître. L'ensemble de nos intérêts serait en péril », a‑t‑elle ainsi affirmé. Pour les États‑Unis, il est impératif que la transition se fasse le plus rapidement possible mais aussi qu'elle amène au pouvoir, que ce soit en Égypte, au Yémen ou en Jordanie, des responsables prêts à ménager les intérêts américains –l'accès aux ressources naturelles–, Israël et la lutte contre le terrorisme.
Hillary Clinton a également demandé aux dirigeants arabes et maghrébins de ne pas se cacher derrière la peur des islamistes pour mener l'ouverture démocratique. Des réformes partielles pourraient entraîner un détournement des mouvements par « de nouveaux autocrates » ou faire le jeu de « l'extrémisme », Frères Musulmans en tête selon elle. Une inquiétude partagée par les autres dirigeants occidentaux présents à Munich. « Plus on attend, plus il est probable qu'on risque d'avoir un jour affaire à une Égypte qui ne nous plaira pas », a ainsi acquiescé David Cameron, le premier ministre britannique.
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