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VOILA LA VERITE:Un groupe parlementaire suisse de retour de Gaza a qualifié l'agression sioniste de crime de guerre

Genève - CPI

Un groupe parlementaire suisse, de retour de Gaza, a qualifié l'agression sioniste de "crime de guerre", et a déclaré que ses auteurs doivent être jugés devant des cours pénales internationales.

Il a, d'autre part, justifié le droit du peuple palestinien à la résistance pour la libération de sa terre spoliée depuis plus de 60 ans.

La délégation suisse, composée de quatre parlementaires, Messieurs Carlo Soumaroga, Jean Charles Rial du parti socialiste suisse, Joseph Sisyadis du parti travailliste suisse, et enfin Antonio Hodjres du parti des verts, après avoir passé trois jours à Gaza, a déclaré être profondément choquée par ce qu'elle a vu et constaté comme destructions semblables à celles qu'aurait provoqué un séisme.

Les parlementaires suisses ont, en outre, demandé à leur gouvernement, dont le pays est censé être le gardien et le défenseur de la convention de Genève, de prendre toutes les dispositions et actions nécessaires pour :
- Porter secours à la population de gaza qui souffre du blocus qui lui est imposé.
- Révéler la vérité sur ce qui s'est passé à Gaza.
- Présenter les auteurs de ces agissements devant les tribunaux.
- Mettre fin à la coopération militaire entre la Suisse et Israël après la certitude que ce dernier pays a été l’agresseur.

Pour sa part, Monsieur Carlo Soumarogo a déclaré à l’Agence Suisse d’Informations, mercredi 28 janvier, qu’il a été profondément choqué par la vue de quartiers entièrement dévastés par les bulldozers après avoir subi au préalable les bombardements. Il a en outre exprimé sa grande émotion devant l’effroi qu’il a vu dans les yeux des femmes et des enfants qui ne savaient pas où aller : rester dans leurs maisons et mourir sous les décombres ou bien sortir dans la rue et mourir sous les bombes au phosphore blanc ou bien encore sous les balles des soldats israéliens qui, tout en ricanant, tiraient à bout portant sur les civils.

Monsieur Soumarogo a aussi précisé que le message que la délégation a rapporté de Gaza est la nécessité impérieuse pour que toute la lumière soit faite sur la tragédie de Gaza et que ses auteurs soient traduits devant la justice pour les graves infractions aux droits humains.

Il est attendu de la justice suisse, a-t-il encore dit, qu'elle fasse tout pour établir la culpabilité et l’inculpation des responsables militaires et politiques israéliens qui se rendraient en Suisse. Cette inculpation toucherait tous les responsables du plus haut rang au simple soldat qui tire sur un enfant, une femme ou un civil.
De son coté, monsieur Sisyadis du parti travailliste suisse a soutenu que ce qui s’est passé à Gaza n’est nullement une guerre entre soldats, mais qu'il s’agit plutôt d’une guerre entre soldats d’une part et des civils d’autre part. « Lorsque vous dites, a t-il ajouté, aux habitants de sortir de leurs maisons, sinon nous allons y mettre des explosifs, et qu'ensuite on tue ces personnes qui auraient suivi l’ordre, ou encore qu’on détruit les maisons sur les têtes de leurs propriétaires sans leur dire de sortir, ces agissements sont inacceptables et la communauté internationale doit punir les auteurs de ces actes. »

Quant à Antonio Hodjres, il a déclaré que son pays a de grandes responsabilités en tant que, premièrement, gardien du respect de la convention de Genève, et en deuxième lieu, en tant que l’un des deux seuls pays occidentaux à ne pas avoir cessé leur aide humanitaire au peuple palestinien. E en troisième lieu, en tant que pays qui a continué à dialoguer avec les représentants du mouvement du Hamas et les autres parties de la région. Pour toutes ces considérations, il lui faut constituer une commission internationale chargée de rechercher la vérité, parce que ce qui s’est passé relève de crimes de guerre qui doivent être sévèrement punis.

Il a ajouté qu’il est nécessaire que le dialogue continue avec le mouvement du Hamas, parce que c’est un mouvement de résistance et qu’il est du droit des peuples colonisés de se libérer par la lutte : « Quand l’Allemagne a occupé la France, il y a eu apparition de la résistance française, et l'expulsion des Palestiniens de leur terre a engendré un mouvement de résistance qui dure depuis 60 ans ».

Les quatre parlementaires ont demandé aux autorités suisses d’agir pour la levée du blocus de Gaza, qui est la cause principale de l’existence de tunnels aux frontières avec l’Egypte et l’accroissement de la violence, dans le but d’atténuer les effets du blocus de la bande qui étouffe la population. Les secours humains qui arrivent à pénétrer sont insuffisants du fait des difficultés que créent les Israéliens.

« D’autre part, il faut aller dans le sens de la constitution d’une commission internationale indépendante, non partiale, qui doit enquêter sur toutes les infractions du droit international et des droits humains commises par les parties en conflit. Il faut aussi agir en vue de mettre fin à la coopération militaire entre la Suisse et "Israël", car on ne peut continuer de coopérer avec un Etat qui est en guerre avec les autres ».


31/01/2009
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