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Selon le site "Dibaka" proche des renseignements israéliens, qui s’appuie sur des sources militaires américaines, "l’administration du Président Obama est en train d’examiner l’éventualité de priver Israël des équipements militaires nécessaires, au cas où une frappe militaire contre l’Iran advenait".

Cela est de nature, considère le même site, "d’attiser le différend grandissant autour de la décision israélienne de construire 1600 nouveaux logements à al-Quds-Est occupé".

Ehud Barack, ministre de la Défense israélien, avait renouvelé en février dernier, la demande en vue de la réception de tels armements au cours d’une visite à Washington, où il a rencontré Robert Gates, secrétaire d’Etat à la Défense américain et Hillary Clinton, secrétaire d’Etat américain.

Dans une conversation téléphonique qualifiée de "dure" entre Hillary Clinton et Benyamin Netanyahu, la première a fait allusion vendredi dernier à une telle possibilité, au moment où elle blâmait son interlocuteur pour l’annonce, lors de la visite de Joe Biden, vice-Président américain, de construire de nouvelles colonies. "Hillary Clinton a dit ne pas admettre une telle décision, au moment du fort engagement américain en faveur de la sécurité d’Israël", avait alors commenté le porte-parole du département d’Etat, B. Crowely.

Les correspondants à Washington ont expliqué cela comme une menace que les EU retiennent des équipements considérés comme étant substantiels pour la sécurité d’Israël, tant que Netanyahu ne décide pas de revenir sur sa décision, un préalable exigé par les Palestiniens pour la reprise des négociations de paix.

D’après le même site, "la liste d’armements présentée par Ehud Barack, s’appuie sur la possibilité d’une agression quadripartite contre Israël de la part de l’Iran et ses alliés. Elle englobe des équipements d’aviation, des missiles ainsi que des dispositifs électroniques développés".

Pendant sa visite aux EU, le ministre de la Défense israélien a exprimé son irritation "du fait qu’une telle liste reste en suspens à Washington pour plus de trois mois, d’autant que les sables  du conflit supposé se meuvent rapidement". Il a insisté "à ce que ces équipements soient livrés à Israël avant que la première étincelle du combat n’éclate". Il a proposé à ce que ces armes soient mises à disposition dans les  dépôts des bases américaines du Naqab israélien, s’il était impossible d’en ravitailler Israël dans la toute prochaine période.

Gates avait promis à Barack d’étudier ladite liste et de lui donner une réponse dans les prochains jours, mais il n’en fut rien. Selon certains milieux américains et israéliens, "Washington tend délibérément à amplifier la crise".

Ce faisant, la critique de l’administration américaine a émané du comité de lutte contre la diffamation, présidé par Abraham Foxman, qui s’est dit dans un communiqué "surpris et sidéré du langage de l’administration américaine, avec ce blâme explicité contre Israël autour des constructions futures colonies à al-Quds, indiquant  "l’on s’étonne comment les Etats-Unis se permettent de s’en prendre à Israël, en vue de satisfaire les Palestiniens".

Par ailleurs, le site israélien rapporte, se référant à des sources militaires à Washington, que "l’administration d’Obama qui n’a pas instauré des relations chaleureuses avec le gouvernement Netanyahu, a saisi l’opportunité des nouvelles colonies d’al-Quds pour dissuader Israël d’attaquer les sites nucléaires iraniens, une démarche que  la Maison blanche réprouve vivement."