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Al-Raï : la FINUL mène au Liban-sud des opérations suspectes d’espionnage..

Al-Raï : la FINUL mène au Liban-sud des opérations suspectes d’espionnage..

Les sources ont également confié à Al-Rai que «les résidents, y compris des militants du Hezbollah, se sont opposés à la FINUL parce qu’ils pensaient que sa mission servait les intérêts de l’ennemi israélien  surtout que  de la vallée de Slouki est réputée pour son caractère militaire sensible."
Or, des sources proches de la résistance, également citées par ledit quotidien, ont estimé que cette opération de la FINUL  " pourrait aussi être un acte de provocation afin de susciter une réaction de la part de la résistance et l’exploiter contre la résistance".
Ces mêmes sources se sont d’ailleurs arrêtées sur le caractère logistique de l’opération  qui consistait de tracer la longitude et la latitude  des positions de la résistance !
Le quotidien cite aussi d'autres incidents similaires provoqués par le personnel de la FINUL, notamment les contingents italiens,  espagnols, et français.
Ainsi, le 17  du mois dernier,  le lieutenant  français Laurent Hazard, a contacté les   chefs des municipalités (moukhtars) de Touline, Khirbat et Silm pour les informer que son unité compte installer des points de contrôle fixes  pour un certain temps dans ces communes !
La réponse des moukhtars  a été négative, lui rappelant qu’une telle demande ne peut se faire qu’à travers l’armée libanaise comme le dicte la résolution 1701 ! D’ailleurs, ils n’ont pas hésité à dénoncé le ton menaçant adopté par le lieutenant français, qui a tenté de les intimider en estimant que leur réponse est  en violation avec la résolution 1701, car elle place le Liban dans une mauvaise position à cause de son manque de coopération avec «la FINUL».
 
Mais les moukhtars n’ont pas changé de position, soulignant que tout contact avec la FINUL doit nécessairement passer par l'armée libanaise.
Par ailleurs,  le quotidien a estimé encore plus suspect le fait que des unités italiennes, facilitent le passage de "personnes non identifiées à travers la frontière" en Palestine occupée, poussant les autorités libanaises à  présenter une demande officielle à la FINUL pour  déployer une unité de police militaire internationale à l'endroit où l'incident a eu lieu afin de d’éviter des intrusions de ce genre !
 
Quand à l’unité espagnole, non seulement ses forces ont installé des projecteurs aux alentours des positions de l’armée libanaise « principalement dans la région de Ghajar, une manière pour surveiller les activités nocturnes de l'armée libanaise."  Mais elles ont récemment demandé des informations sur la relation des candidats aux élections municipales dans le sud avec le Hezbollah, en particulier dans la région de Arqoub à majorité sunnite .. leur demande est restée sans réponse.
 
Cela dit, "Al-Rai" a été informé par l'un des responsables des exercices militaires d’entraînement  dans la Finul, que les Casques Bleues avaient l’intention de mener des manœuvres militaires de grande envergure, baptisé «  Catch the pigeon » !
Et que ces manœuvres étaient censées avoir lieu le 29 mars 2010 avec ou sans la participation de l’armée libanaise !
 
Selon des informations collectées par le quotidien, ces manœuvres consistaient à déployer environ dix mille soldats et officiers de la FINUL et de l’armée libanaise, dans plusieurs régions  du Liban-sud et surveiller toutes les entrées et sorties par voie de mer: une simulation de scénario pour  collecter  des informations sur le trafic d’armes  par voie de mer et sur la façon de traiter avec la question et savoir comment empêcher l’arrivée des missiles entre les mains de la résistance libanaise !  
Selon le quotidien, ce genre de manœuvres   permet  à la  "FINUL"  de se déployer en profondeur dans les vallées et montagnes, exposant au danger  un grand nombre de positions de la résistance.
Selon des sources proches de la FINUL, cette opération de manœuvres a  dû être reportée  à la demande du commandement en chef de l'armée, qui a exigé de la FINUL de redéfinir les missions de cette opération, de présenter différents scénarios de riposte contre d’éventuelles infiltrations des forces israéliennes, ou de lutte contre des actes  terroristes ou encore contre des violations de la «Ligne bleue».
Les milieux de la résistance  suivent ce dossier de près et se disent satisfait  de la position du commandement en chef de l'armée, qui a fait preuve d’une grande sagesse en préservant la nature de la mission originale de "la FINUL", sans qu’elle soit entachée par un quelconque calendrier israélien ! 


13/05/2010
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