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En Algérie, rien ne va plus entre Mohamed Benalal Merah - père de Mohamed Merah – et Maître Zahia Mokhtari, à qui il aurait remis les deux vidéos envoyées par son fils pendant le siège de son appartement par le Raid, à Toulouse. Chacune des parties accuse l’autre de les détenir.
Qu’y a-t-il de gênant dans ces DVD pour que l’avocate ait été dessaisie du dossier, sous prétexte qu’elle n’était pas à la hauteur de la partie qui se jouait ? Me Mokhtari, qui annonçait régulièrement sa venue en France pour remettre les pièces à la justice, faisait-elle traîner l’affaire – pour le besoin d’on ne sait quel chantage - à la demande du DRS, la police politique algérienne? Elle accuse maintenant Rabah Addad, nouveau venu conseillant son ancien client, président d’une curieuse ONG appelée « Conseil du rassemblement et de la différence pour les relations publiques et de développement de la oumma », spécialisée dans le « coaching en ressources humaines », d’être téléguidé par la présidence de la République algérienne…
Neuf mois après l’élimination physique de Mohamed Merah, la vente des DVD est-elle devenue plus importante que « l’éclatement de la vérité » ? Rabah Addad propose 50 000 euros à l’avocate pour qu’elle lui remette les vidéos. Qui paye ? Me Mokhtari affirme qu’elle ne les a pas. Des « personnes », présentes avec le père de Mohamed Merah , lui auraient fait visionner le message de son fils sur un ordinateur portable, ne lui permettant que prendre des notes de ce qu’elle entendait. Les 50 000 euros ne seraient-ils pas plutôt le prix de son silence ? Mohamed Benalal Merah veut-il vraiment savoir pourquoi son fils a été « tué sans jugement » ou, succombant aux pressions, cherche-t-il à faire disparaître des preuves qui contrediraient la thèse officielle de la mort du tueur de Toulouse ?