Anonymous recrute pour venger Megaupload
Les cyberactivistes revendiquent la plus grande attaque jamais réalisée contre un gouvernement et l’industrie du divertissement. Ils recrutent des internautes lambda pour renforcer leur force de frappe.
La cyberguerre mondiale a-t-elle commencé? C’est ce que pensent plusieurs sites et observateurs attentifs du net au vu des attaques lancées après la fermeture jeudi soir du site de téléchargement Megaupload.
Regroupés sous la bannière Anonymous, cyberactivistes et hackers se sont déchaînés contre une foule de sites associés de près où de loin à l’opération anti-Megaupload. Les sites du FBI, du Département américain de la Justice, d’Universal Music, de Warner Music, ou encore de l'industrie américaine du disque ont été rendus inaccessibles durant plusieurs heures. La liste complète figure dans un communiqué attribué à Anonymous.
La situation est rentrée dans l’ordre sur les pages gouvernementales, mais certains sites commerciaux sont toujours inaccessibles vendredi après-midi.
«Ces attaques ont le mérite d’attirer l’attention du public sur ce qui est en train de se passer», commente Pascal Gloor, vice-président du Pari pirate suisse. La formation condamne cependant ces attaques informatiques qui sont des actes illégaux.
«L’industrie du divertissement se bat contre ses meilleurs clients, car les gens qui téléchargent sont aussi ceux qui achètent le plus de films, disques ou produits dérivés par la suite», estime le politicien. Pour lui, plus on agressera les internautes, plus la réaction et la riposte sera violente.
Attaque DDOS
Les sites dans le collimateur des pirates subissent des «attaques par déni de service» (DDoS). Elles surchargent un site d’un nombre immense de requêtes jusqu'à ce qu’il sature et soit mis hors service. Selon CNN, l'attaque contre le site du Département de la justice aurait mobilisé près de 27 000 ordinateurs. Les pirates utilisant notamment des machines infectées et contrôlables à distance à l'insu de leurs propriétaires pour constituer sa force de frappe, mais pas seulement.
Les internautes lambda sont aussi appelés à se joindre aux attaques, même s’ils n’ont aucune connaissance informatique. Sur les réseaux sociaux, Twitter et dans les forums, les membres d’Anonymous continuent de recruter pour l’Opération Megaupload (#opmegaupload). En cliquant sur un lien renvoyant vers le site Pastehtml, ils associent leur ordinateur au réseau de machine qui bombarde les sites dans le collimateur des activistes, relève le site Gawker. Attention c’est illégal!
Si la première vague d’attaques amorcée jeudi soir s’est calmée vendredi, elle pourrait reprendre et durer longtemps. Car les autorités américaines se sont mises à dos des centaines de millions d’internautes, qui avaient recours aux services de feu Megaupload.
La cyberguerre mondiale a-t-elle commencé? C’est ce que pensent plusieurs sites et observateurs attentifs du net au vu des attaques lancées après la fermeture jeudi soir du site de téléchargement Megaupload.
Regroupés sous la bannière Anonymous, cyberactivistes et hackers se sont déchaînés contre une foule de sites associés de près où de loin à l’opération anti-Megaupload. Les sites du FBI, du Département américain de la Justice, d’Universal Music, de Warner Music, ou encore de l'industrie américaine du disque ont été rendus inaccessibles durant plusieurs heures. La liste complète figure dans un communiqué attribué à Anonymous.
La situation est rentrée dans l’ordre sur les pages gouvernementales, mais certains sites commerciaux sont toujours inaccessibles vendredi après-midi.
«Ces attaques ont le mérite d’attirer l’attention du public sur ce qui est en train de se passer», commente Pascal Gloor, vice-président du Pari pirate suisse. La formation condamne cependant ces attaques informatiques qui sont des actes illégaux.
«L’industrie du divertissement se bat contre ses meilleurs clients, car les gens qui téléchargent sont aussi ceux qui achètent le plus de films, disques ou produits dérivés par la suite», estime le politicien. Pour lui, plus on agressera les internautes, plus la réaction et la riposte sera violente.
Attaque DDOS
Les sites dans le collimateur des pirates subissent des «attaques par déni de service» (DDoS). Elles surchargent un site d’un nombre immense de requêtes jusqu'à ce qu’il sature et soit mis hors service. Selon CNN, l'attaque contre le site du Département de la justice aurait mobilisé près de 27 000 ordinateurs. Les pirates utilisant notamment des machines infectées et contrôlables à distance à l'insu de leurs propriétaires pour constituer sa force de frappe, mais pas seulement.
Les internautes lambda sont aussi appelés à se joindre aux attaques, même s’ils n’ont aucune connaissance informatique. Sur les réseaux sociaux, Twitter et dans les forums, les membres d’Anonymous continuent de recruter pour l’Opération Megaupload (#opmegaupload). En cliquant sur un lien renvoyant vers le site Pastehtml, ils associent leur ordinateur au réseau de machine qui bombarde les sites dans le collimateur des activistes, relève le site Gawker. Attention c’est illégal!
Si la première vague d’attaques amorcée jeudi soir s’est calmée vendredi, elle pourrait reprendre et durer longtemps. Car les autorités américaines se sont mises à dos des centaines de millions d’internautes, qui avaient recours aux services de feu Megaupload.
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