Ali Asghar Soltanieh : Téhéran refuse d'appliquer les résolutions du Conseil de sécurité
L'Iran n'entend pas appliquer les résolutions, adoptées par le Conseil de sécurité de l'Onu en violation du droit international, a déclaré vendredi Ali Asghar Soltanieh, ambassadeur iranien auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), en visite à Moscou.
"L'Iran n'a pas appliqué et n'appliquera pas les résolutions du Conseil de sécurité, car elles n'ont pas de force juridique, ayant été adoptées en violation des normes du droit international", a indiqué Ali Asghar Soltanieh.
Selon le diplomate, le Conseil de sécurité, en tant qu'instrument de pression sur Téhéran, utilisé par l'Occident, et notamment par les USA, s'est fourvoyé dans l'impasse.
L'Iran est prêt à mener des négociations sur tout l'ordre du jour international, qu'il s'agisse du désarmement, de la non-prolifération nucléaire ou de l'échange d'uranium faiblement enrichi contre de l'uranium enrichi à 20%, à condition que l'Occident et Washington, en premier lieu, cessent leurs pressions sur le Conseil de sécurité et l'AIEA pour parvenir à leurs fins politiques.
Cette visite de trois jours à Moscou de M.Soltanieh se déroule quasi parallèlement à la rencontre d'Istanbul prévue le 21 et 22 janvier entre Téhéran, les Six médiateurs internationaux sur le programme nucléaire iranien (Russie, Chine, USA, France, Grande-Bretagne et Allemagne) et la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.
"L'Iran n'a pas appliqué et n'appliquera pas les résolutions du Conseil de sécurité, car elles n'ont pas de force juridique, ayant été adoptées en violation des normes du droit international", a indiqué Ali Asghar Soltanieh.
Selon le diplomate, le Conseil de sécurité, en tant qu'instrument de pression sur Téhéran, utilisé par l'Occident, et notamment par les USA, s'est fourvoyé dans l'impasse.
L'Iran est prêt à mener des négociations sur tout l'ordre du jour international, qu'il s'agisse du désarmement, de la non-prolifération nucléaire ou de l'échange d'uranium faiblement enrichi contre de l'uranium enrichi à 20%, à condition que l'Occident et Washington, en premier lieu, cessent leurs pressions sur le Conseil de sécurité et l'AIEA pour parvenir à leurs fins politiques.
Cette visite de trois jours à Moscou de M.Soltanieh se déroule quasi parallèlement à la rencontre d'Istanbul prévue le 21 et 22 janvier entre Téhéran, les Six médiateurs internationaux sur le programme nucléaire iranien (Russie, Chine, USA, France, Grande-Bretagne et Allemagne) et la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.
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