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ArcelorMittal : En cessation de paiement en Algérie, 2,9 milliards $ de profits dans le monde

ArcelorMittal : En cessation de paiement en Algérie, 2,9 milliards $ de profits dans le monde

 

ArcelorMittal : En cessation de paiement en Algérie, 2,9 milliards $ de profits dans le monde

 

En en cessation de paiement en Algérie, prospère dans le reste du monde. Le complexe sidérurgique d’El Hadjar, à Annaba, détenu à hauteur de 70 % le géant mondial de l'acier ArcelorMittal, s’est déclaré en cessation de paiement. Les dirigeants du complexe réclament l’aide de l’Etat algérien sous peine de déposer le bilan. Le Premier ministre refuse le chantage et affirme que les autorités ne laisseront pas tomber l’usine. Pourtant, Arcelor affiche des profits stratosphériques de part le monde.

Tayeb Belmadi avec AFP
http://www.dna-algerie.com

L'État algérien va intervenir pour empêcher une éventuelle fermeture du complexe sidérurgique d'El-Hadjar, dont le géant mondial de l'acier ArcelorMittal détient 70% du capital, a indiqué samedi 7 janvier le premier ministre Ahmed Ouyahia.

« Je peux dire et je le dis avec force l'État algérien n'assistera pas (sans réagir) à la disparition d'El Hadjar », a déclaré M. Ouyahia.

La filiale algérienne d'ArcelorMittal, qui emploie près de 7000 salariés, est menacée de « dépôt de bilan », en raison d'une crise de trésorerie.

ArcelorMittal a déposé dimanche une demande en cessation de paiement auprès du tribunal d'El-Hadjar. « Je confirme le dépôt de la demande de cessation de paiement mais ne ferai aucun commentaire pour le moment", a déclaré le directeur général d'ArcelorMittal, Vincent Le Goïc à l’agence AFP.

Jeudi 5 janvier, un responsable ArcelorMittal indiquait au site Bloomberg que la une branche algérienne a fait défaut sur une ligne de crédit venant à échéance le 3 janvier.

ArcelorMittal avait réagi dans la soirée du jeudi en précisant que le site d’Annaba n'est pas en situation de défaut, car ses actionnaires « vont apporter temporairement leur garantie pour résoudre le problème à court terme afin de poursuivre les opérations ».

Le groupe précisait en outre que cette situation « locale » n'affecte pas ses propres relations avec ses banques.

Le Premier ministre M. Ouyahia a jugé que cette situation est inacceptable. Il a expliqué que le dépôt du bilan, « brandi comme une menace par ArcelorMittal, pour obtenir un crédit bancaire sans garanties, ne vas pas infléchir la position des autorités algériennes sur ce dossier ».

Selon lui, ArcelorMittal a demandé un prêt à la Banque extérieure d'Algérie (BEA), relevant du secteur public, de 14 milliards de dinars (140 millions d'euros environ), dont une partie, 50 millions d'euros a été accordée. Une partie de ce montant a été consacrée à la réhabilitation de la cokerie du complexe sidérurgique qui a connu un arrêt en octobre 2009.

Mais la BEA a exigé les garanties pour la deuxième tranche du prêt, représentant le rachat de la dette d'ArcelorMittal auprès de la Société Générale Algérie.

Selon M. Ouyahia, ArcelorMitttal a refusé de fournir ces garanties. « ArcelorMittal n'a jamais été client de la BEA à laquelle il a préféré Société générale, au temps de son aisance financière, pour contracter des crédits et transférer ses dividendes », a-t-il ajouté.

M. Ouyahia a précisé qu'ArcelorMittal n'avait pas contribué à l'augmentation du capital du complexe à 150 millions de dollars. La partie algérienne a déjà versé sa part de cette hausse (50 millions de dollars).

ArcelorMittal détient 70% du capital du complexe sidérurgique d’El-Hadjar alors que le groupe public Sider détient 30% restants. Ce complexe avait été en octobre 2001 par l’Indien Ispat, du groupe Mittal alors que les deux parties avaient alors conclu une convention d’investissement et de partenariat pour une période de 10 ans.

En faillite à Annaba, prospère dans le reste du monde.

C’est que les profits du sidérurgiste s’envolent ailleurs qu’en Algérie. En février 2011, ArcelorMittal avait annoncé un bénéfice net de 2,9 milliards de dollars en 2010, en très forte augmentation par rapport aux 118 millions de 2009, et prévoyait une année 2011 encore « meilleure».

Le chiffre d'affaires avait progressé de près de 28% à 78,0 milliards de dollars (environ 57 milliards d'euros), contre 61 milliards en 2009.



Arcelor Mittal se déclare en ’’cessation de paiement’’, et veut mettre la pression sur le gouvernement

(APS) dimanche 8 janvier 2012 18 : 54

http://www.aps.dz/Arcelor-Mittal-se-declare-en.html

ALGER- La filiale algérienne du géant mondial de l’acier, ArcelorMittal, qui a tenté de contracter un crédit bancaire sans garanties pour son complexe sidérurgique proche de Annaba, veut accentuer la pression sur le gouvernement, en déposant dimanche une déclaration de cessation de paiement auprès du tribunal d’El Hadjar.

La démarche adoptée par le partenaire indien de l’Algérie dans le complexe sidérurgique d’El Hadjar, un des fleurons de l’industrie algérienne, intervient au lendemain de la déclaration du Premier ministre Ahmed Ouyahia, qui a mis en garde samedi ArcelorMittal contre tout pourrissement de la situation.

M. Ouyahia a signifié à la filiale indienne que sa menace de dépôt de bilan n’allait pas infléchir la position des autorités algériennes sur ce dossier.

"Je peux dire et je le dis avec force l’Etat algérien n’assistera pas (sans réagir) à la disparition d’El Hadjar", a déclaré M. Ouyahia dans la foulée d’une conférence de presse, tenue samedi à l’issue du conseil national de son parti.

Arcelor Mittal "avait utilisé comme parades des propositions de garanties sans valeur pour obtenir un prêt de 14 milliards de DA auprès de la Banque extérieure d’Algérie (BEA)’’, selon son PDG, M. Mohamed Loukal.

La banque algérienne a refusé d’accorder ce prêt bancaire, sans garanties, notamment le rachat de la dette d’ArcelorMittal de 9 milliards de DA, contractée auprès de Société Générale Algérie, en contrepartie d’une garantie internationale de 120 millions de dollars. "Il est anormal qu’ArcelorMittal refuse de réserver à la BEA le même traitement que celui administré au confrère privé", malgré l’effort considérable de financement qu’il veut arracher à la banque algérienne.

ArcelorMittal a même décliné la proposition de la BEA de transformer la garantie internationale souscrite auprès de Société Générale Algérie, une fois transférée à la BEA, en parts du capital du complexe, selon le même responsable.

La filiale algérienne du groupe indien a semé la confusion en déclarant que la BEA a refusé de financer son plan d’investissement, hypothéquant la survie de cette usine stratégique du pays qui emploi près de 7.000 travailleurs.

La demande d’obtention de crédit d’Arcelor Mittal portait seulement sur un crédit d’exploitation de 5 mds de DA et le rachat du crédit contracté auprès de Société Générale.

Au stade où sont arrivées les négociations, " le programme d’investissements du complexe d’El Hadjar n’a été ni abordé, ni fait l’objet de présentation, ni de discussions avec le partenaire Arcelor Mittal contrairement à ce qui avait été annoncé à travers certains médias", affirme M. Loukal.

Plus encore, ’’le dépôt de la déclaration de cessation de paiement, perçue comme le prélude à un dépôt de bilan, n’est en fait qu’une pression de plus pour pousser la partie algérienne à céder à sa demande’’, selon une source proche du dossier.

’’ArcelorMittal Algérie ne se trouve pas, du moins actuellement, en cessation de paiement et qu’aucune injonction de remboursement du crédit n’a émané de son créancier, qui profite pour le moment de percevoir les intérêts du crédit’’, indique t-on.

"La banque française est rassurée pour son crédit jusqu’à ce qu’il y ait réellement cessation de paiement, c’est à ce moment-là qu’elle va décider de mettre en jeu la garantie internationale", a déclaré à l’APS la même source.

Pour autant, selon sa direction, ’’Arcelor Mittal Annaba nÆest pas en situation de dépôt de bilan". Un communiqué de la cellule de communication de la direction générale du complexe, reçu par l’APS, indique que ’’le groupe (ArcelorMittal) travaille avec ses partenaires pour mettre en place les garanties nécessaires pour résoudre dans les meilleurs délais le problème de financement de la société et assurer le retour rapide à un fonctionnement normal".    



09/01/2012
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