AU MAROC : Ils sèment l’argent et récoltent le vent
La police de Beni Mellal a mis la main sur un charlatan et escroc pour avoir mis dans ses filets plus d’une centaine de victimes qui rêvaient d’une vie meilleure.
Driss est-il un fkih, un charlatan, un escroc ou les trois en même temps ? Ce Sahraoui originaire de la région d’Ouarzazate qui vit à Beni Mellal, n’hésitait pas à recourir à n’importe quel moyen pour gagner de l’argent. C’est pourquoi les trois bonnes années de prison ferme qu’il avait purgées pour divers délits n’ont rien changé en lui. Il est allé plus loin, cette fois-ci. Il n’a pas hésité à se faire passer pour un fkih et pas n’importe lequel. Un fkih qui n’offre ses services qu’à ceux qui paient bien sans cupidité, solvables et très généreux pour sa baraka, ses amulettes et ses encens qui fondent en un clin d’œil les icebergs. Parmi les victimes, figure un jeune entrepreneur qui a déployé tous ses efforts pour faire monter son petit projet. Il a couru à gauche et à droite pour avoir un crédit bancaire et pour combattre la lenteur des procédures administratives pour réaliser son rêve d’avoir une petite entreprise.
Rêvant cette fois-ci de gravir les échelons de la réussite et de récolter le plus tôt possible les fruits de ses efforts, il travaillait jour et nuit. Après avoir réussi à monter sa propre entreprise, celle-ci a fini par couler. Que devait-il faire la sauver? Le fkih ? Étrange ! Mais c’est ce qui lui est arrivé. Il s’est adressé à Driss. Il l’a rencontré dans une villa du quartier Les Adrissides. Ce dernier a promis de l’aider à récupérer sa petite entreprise.
Au fil des séances, le jeune entrepreneur a découvert qu’il n’avait plus d’argent pour payer le fkih qui avait déjà empoché la coquette somme de deux cent mille dirhams. Le jeune entrepreneur avait tout perdu, l’entreprise et l’argent qu’il avait économisé. Ce n’est qu’à ce moment, bien qu’il était trop tard, qu’il s’est réveillé d’un profond sommeil pour aller porter plainte au commissariat. Mais, ce jeune entrepreneur était loin d’être la seule victime. Une mère de famille, quinquagénaire est également tombée dans les filets du fkih. Driss lui avait promis qu’elle deviendrait très riche. Il lui a fait croire qu’ un trésor était enterré depuis plusieurs siècles sous son domicile et gardé par les djinns. Au fil des semaines, elle a finalement fini par découvrir qu’elle avait perdu une somme de vingt mille dirhams de son épargne sans arriver à voir une seule pièce du trésor.
Les cas sont multiples au point qu’on parle de plus d’une centaine de victimes. Chacune de ces personnes naïves qui croyaient aux forces surnaturelles des charlatans ne s’étaient rendu compte qu’elles avaient semé de l’argent pour récolter du vent.
Driss est-il un fkih, un charlatan, un escroc ou les trois en même temps ? Ce Sahraoui originaire de la région d’Ouarzazate qui vit à Beni Mellal, n’hésitait pas à recourir à n’importe quel moyen pour gagner de l’argent. C’est pourquoi les trois bonnes années de prison ferme qu’il avait purgées pour divers délits n’ont rien changé en lui. Il est allé plus loin, cette fois-ci. Il n’a pas hésité à se faire passer pour un fkih et pas n’importe lequel. Un fkih qui n’offre ses services qu’à ceux qui paient bien sans cupidité, solvables et très généreux pour sa baraka, ses amulettes et ses encens qui fondent en un clin d’œil les icebergs. Parmi les victimes, figure un jeune entrepreneur qui a déployé tous ses efforts pour faire monter son petit projet. Il a couru à gauche et à droite pour avoir un crédit bancaire et pour combattre la lenteur des procédures administratives pour réaliser son rêve d’avoir une petite entreprise.
Rêvant cette fois-ci de gravir les échelons de la réussite et de récolter le plus tôt possible les fruits de ses efforts, il travaillait jour et nuit. Après avoir réussi à monter sa propre entreprise, celle-ci a fini par couler. Que devait-il faire la sauver? Le fkih ? Étrange ! Mais c’est ce qui lui est arrivé. Il s’est adressé à Driss. Il l’a rencontré dans une villa du quartier Les Adrissides. Ce dernier a promis de l’aider à récupérer sa petite entreprise.
Au fil des séances, le jeune entrepreneur a découvert qu’il n’avait plus d’argent pour payer le fkih qui avait déjà empoché la coquette somme de deux cent mille dirhams. Le jeune entrepreneur avait tout perdu, l’entreprise et l’argent qu’il avait économisé. Ce n’est qu’à ce moment, bien qu’il était trop tard, qu’il s’est réveillé d’un profond sommeil pour aller porter plainte au commissariat. Mais, ce jeune entrepreneur était loin d’être la seule victime. Une mère de famille, quinquagénaire est également tombée dans les filets du fkih. Driss lui avait promis qu’elle deviendrait très riche. Il lui a fait croire qu’ un trésor était enterré depuis plusieurs siècles sous son domicile et gardé par les djinns. Au fil des semaines, elle a finalement fini par découvrir qu’elle avait perdu une somme de vingt mille dirhams de son épargne sans arriver à voir une seule pièce du trésor.
Les cas sont multiples au point qu’on parle de plus d’une centaine de victimes. Chacune de ces personnes naïves qui croyaient aux forces surnaturelles des charlatans ne s’étaient rendu compte qu’elles avaient semé de l’argent pour récolter du vent.
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