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Avion syrien/Turquie : 17 Russes à bord, Moscou demande des explications (source diplomatique)

Avion syrien/Turquie : 17 Russes à bord, Moscou demande des explications (source diplomatique)





Dix-sept Russes se trouvent à bord de l'avion syrien intercepté mercredi soir par la Turquie entre Moscou et Damas, et Moscou a demandé des explications à Ankara, a indiqué à l'agence Interfax une source au ministère russe des Affaires étrangères.

"Selon de premières informations qui sont encore à vérifier, il y a 17 citoyens russes, y compris des enfants, à bord de l'avion", a indiqué cette source, précisant que des diplomates russes avaient été dépêchés à l'aéroport d'Ankara pour assurer la défense de leurs intérêts.

"L'ambassade de Russie en Turquie s'est immédiatement adressée au ministère turc des Affaires étrangères pour exiger des explications, et a posé la question de l'accès aux citoyens russes pouvant se trouver à bord de ce vol régulier Moscou-Damas", a ajouté la source.

Selon l'agence Itar-Tass, qui cite le porte-parole de l'ambassade de Russie à Ankara, Igor Mitiakov, les diplomates russes se trouvent à l'aéroport d'Ankara mais n'ont pas été autorisés à voir les passagers russes de l'avion.

"Les diplomates ont joint certains d'entre eux par téléphone, et s'efforcent d'obtenir un accès", a indiqué cette source

L'appareil syrien, un Airbus A-320, a été escorté mercredi soir par deux avions F4 de l'armée de l'air turque puis forcé d'atterrir à l'aéroport d'Ankara-Esenboga pour des contrôles de sécurité.

Selon le site de l'aéroport de Moscou-Vnoukovo, le vol des lignes aériennes syriennes, portant le n° RB442, était prévu à 15H00 locales mais a décollé à 15H26 (11H26 GMT).

La Turquie a saisi mercredi une cargaison suspecte à bord d'un avion de ligne syrien intercepté lors de son vol entre Moscou et Damas, a annoncé le ministre turc des Affaires étrangères.

"Il y a une cargaison illégale à bord de l'avion qui aurait dû être signalée" en conformité" avec la réglementation de l'aviation civile, a dit Ahmet Davutoglu, cité par l'agence de presse Anatolie.

"Il y a des éléments à bord dont on peut qualifier de douteux", a poursuivi le ministre sans donner de détails.

Selon la chaîne de télévision NTV, il pourrait s'agir de parties de missile.


11/10/2012
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