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alquds alarabi - Le conseil saoudien de la Choura, une instance désignée par le roi, a affirmé la nécessité de préserver la sécurité au Royaume, de ne pas répondre "aux appels tendancieux incitant aux manifestations, à l’organisation des Sit-in et des marches, qui sont contraires aux principes de l’Islam".

Le conseil a approuvé la position du haut comité des oulémas, qui a insisté sur "l’interdiction des manifestations au Royaume, mettant en garde contre "les alliances intellectuelles et partisanes dévoyées, et appelant à la nécessité de coopérer, de s’entraider et de se conseiller mutuellement pour faire valoir le bien et la vertu".

Le Président du conseil de la Choura, Cheikh Abdallah ben Ibrahim, a indiqué dans un communiqué que "les valeurs, les mœurs et la culture de la société saoudienne n’incarnent pas ce type de procédés cacophoniques qui pourraient dévier du processus national, objet de consensus, pour favoriser des pratiques où l’intégrité des personnes et des biens publics et privés est violée, et où le processus de développement intégral suivi par le Royaume dans les différentes régions, est freiné".

Le président du conseil a mis l’accent sur l’impératif que "chaque individu œuvre de sa position à préserver la stabilité et la sécurité, à s’en tenir à la ligne tracée par le gouvernement du Royaume ; celle de la politique de la porte ouverte consistant à s’adresser directement aux gouvernants et responsables pour faire une demande ou lever une injustice".

Le conseil de la Choura a appelé à activer la mise en exécution des décisions récentes prises par le roi, qui sont de nature à régler un certain nombre de dossiers et d’affaires urgentes, dont le chômage et le logement.

Le communiqué du conseil de la choura intervient quelques jours après la mise en garde lancée par le ministère de l’Intérieur saoudien, contre la poursuite des manifestations qui seront selon les observateurs sur une courbe ascendante à partir du 11 mars prochain.

Un appel a été lancé sur Facebook pour la participation à une journée de colère le 11 mars courant. Par aileurs, plusieurs intellectuels ont demandé d’opérer des réformes immédiates du régime politique du Royaume, et de substituer à l'actuel régime monarchique, une monarchie constitutionnelle.