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C EST LE GOUVERNEMENT ALGERIEN LA CATASTROPHE NATURELLE :Catastrophes naturelles: L'Algérie s'assure pour 246 millions de dollars par an

L'Algérie dépense, chaque année, 246 millions de dollars pour contracter une assurance annuelle dite «catastrophes naturelles» (CatNat) auprès des réassureurs étrangers. Ce chiffre a été révélé, hier, par le PDG de la Compagnie centrale de réassurance (CCR), M. Hadj Mohamed Seba. La prime de réassurance au titre du régime CatNat coûte à la CCR près de 500 millions de DA chaque année, précise M. Seba, cité par l'APS.

Salim L. Le Quotidien d’Oran, D. 07 août 2011

La CCR détient le monopole du secteur de la réassurance en Algérie pour les risques de catastrophes naturelles. Ce réassureur public couvre le coût de tout sinistre à hauteur de 4 millions de dollars. Si la valeur des dommages dépasse ce seuil, la CCR récupère auprès des réassureurs internationaux la différence, soit 246 millions de dollars, indique M. Seba. Après les inondations qui avaient touché en 2008 Ghardaïa, Adrar, Nâama et Bechar, ce réassureur public n'a récupéré aucune ristourne financière auprès des réassureurs étrangers, la valeur des sinistres demandée n'ayant pas atteint le seuil d'intervention des 30 réassureurs internationaux couvrant cette garantie, déplore M. Seba.

En dépit du fait que les dommages importants générés par ces inondations dépassaient 4 millions de dollars, les dommages garantis déclarés n'ont pas atteint cette valeur. De ce fait, la CCR n'a pu faire appel à ses réassureurs internationaux, explique M. Seba. La valeur des dommages enregistrés dans la wilaya de Ghardaïa déclarés à la CCR a été évaluée, au 31 juillet dernier, à seulement 177 millions de DA. Un chiffre qui englobe les risques en suspens représentant 69%, dont près de 99% représentent les risques d'entreprises. Les risques des biens des particuliers ne sont quasiment pas assurés et ne dépassent pas 1%.

Cette assurance internationale a été notamment contractée pour couvrir les risques sismiques susceptibles de secouer les grandes villes et les sites industriels, dont les éventuels sinistres peuvent être considérables. Malgré l'obligation de contracter une assurance CatNat et de l'augmentation des primes, le taux de souscription à cette assurance demeure faible, avec un taux de souscription qui ne dépasse pas 7%, se traduisant par un faible écart entre le montant des primes collectées à l'échelle nationale et celles payées au titre de la garantie internationale, explique ce responsable.

En 2010, les assureurs ont collecté 1,322 milliard de DA au titre du régime CatNat. De cette somme, la part de la CCR n'a pas dépassé 925 millions de DA, alors que la prime payée pour l'assurance internationale revient à 500 millions de DA au réassureur public, explique M. Seba. Après les traumatisantes inondations de Bab El-Oued en 2001 et le tremblement de terre qui a secoué Boumerdès en mai 2003 (2.200 victimes et 170.000 sans-abri), le gouvernement a mis en place un système de couverture CatNat obligatoire, inspiré du système français, avec prise en charge par le réassureur national qui bénéficie de la garantie de l'État.

Bien que devenu obligatoire [ !?], peu d'Algériens souscrivent à ce régime d'assurance. Seuls 193.000 contrats d'assurance à ce régime CatNat ont été souscrits en 2010. Les particuliers ne souscrivent quasiment à cette assurance que lors d'une transaction immobilière ou de la remise des bilans fiscaux. Seuls 10% du parc immobilier algérien (8 millions d'habitations) sont assurés contre les catastrophes naturelles.
La Société algérienne des assurances (40 à 45% du marché) a réalisé un chiffre d'affaires au titre du régime CatNat avoisinant les 403 millions de dinars en 2009, sur un bilan total de 18,6 milliards de dinars, soit un taux de 2% seulement. Ce montant correspond à 144.000 contrats CatNat souscrits auprès de cette compagnie. C'est clair : l'assurance contre les catastrophes naturelles ne fait pas recette.

Pourtant, le coût de cette assurance ne dépasse pas les 3 DA/jour. Le développement des souscriptions au régime de la CatNat est indispensable pour faire face aux éventuelles catastrophes naturelles, estime le PDG de la CCR.



QUI NOUS ASSURERA CONTRE LES (RÉ) ASSUREURS ?

En attendant une catastrophe « éventuellement improbable » qui dépasse le seuil d’indemnisation (intelligemment fixé par les réassureurs étrangers), l’Algérie casque chaque année 246 millions de dollars. Evidemment avec la collaboration de nos intelligences indigènes qui se sont contentées – comme d’habitude - des chutes de table, obole laissée aux domestiques.

Savez-vous ce que l’on peut faire avec 246 millions de dollars ?...

Je connais au moins une équipe de recherche en sismologie à Alger qui en ferait un usage infiniment plus créatif et plus utile au pays que ces machines à calculer (et à détourner) qui s’occupent de notre patrimoine commun.

Savez-vous qu’avec cette somme on aurait pu passer l’hiver dans les années 1990 et épargné tant de drames à notre pays, alors que les caisses de l’Etat ne pouvaient « assurer » que quelques jours d’importation ? Ce qui nous a mis à la portée des brigands du FMI et de la Banque Mondiale, avec les conséquences que l’on sait.

Savez-vous que le marché de l’assurance est celui qui se rapproche le plus de l’arnaque légale, sous prétexte de protection et de sage prudence ? C’est un des plaisirs savoureux (et ruineux) de l’économie capitaliste que – tant mal que bien – on veut implanté chez nous, pour accroître l’efficacité de l’action publique et privée.

Savez-vous que les compagnies d’assurances (avec les banques d’ « investissement » et les Hedge Funds) via les liquidités considérables qu’elles manipulent font la pluie et le beau temps sur les marchés financiers internationaux, détournant les moyens nécessaires au développement économique pour en faire un instruments très (catastrophiquement) lucratif (pour une infime minorité) ?

Mettez-vous à la fenêtre et contemplez le foutoir que ces requins produisent dans l'économie mondiale.

Les Gaulois sont connus pour avoir peur que le ciel (à tout instant) leur tombe sur la tête. On comprend leur souci d’assurance. Mais nous, dont le sort est réglé depuis longtemps (blague à part) par les tortueux cheminement de la destinée, en quoi cela nous concerne-t-il ?

Qui est donc le petit malin qui nous a mis dans cette mélasse ? Et combien cette combine lui a rapporté ?

Que fait la cour des comptes ? Qui nous assurera contre la bêtise et la concussion ?


08/08/2011
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